de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: * Un dimanche fleuri

dimanche 13 avril 2014

* Un dimanche fleuri

Bien qu'absente en ce moment sur la toile,

je ne vous oublie pas,

et vous souhaite un dimanche fleuri comme mes images,

heureux comme vous aimerez.

A bientôt.

Den

***

5 commentaires:

Denise13 avril 2014 à 14:41
Merci ma chère Den de nous offrir ces magnifiques arbres en fleurs. C'est beau et doux.
Bon dimanche après-midi à toi et à bientôt.
Je t'embrasse ♥
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ANNe13 avril 2014 à 20:59
TEs articles et toi, vous nous manquzt; heureusement que tu nous envoies toute cette neige du printemps; ces derniers jours ont vu l'explosion des jardins...Mon muguet est fleuri.................................................De douces pensées!
On espère que rien de grave...
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Den14 avril 2014 à 18:36
Merci les Âmies Denise et Anne, pour vos messages... rien de grave, mais du temps qui manque au temps.. maman a 92 ans et nécessite une vigilance de tous les instants... et mes petits enfants, quand je peux.... surtout mon Gabriel qui a eu 16 mois, le plus petit.... trop mignon... pour me faire pardonner, je vous transmets par écran intercalé mes pensées les plus sincères et ces bouquets printaniers rencontrés sur la route de Lourmarin, dans le si beau Luberon, dimanche dernier avec maman et ma fille aînée.
Je vous embrasse très fort.
Den

***

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Denise15 avril 2014 à 15:48
Coucou ma chère Den, je lis ton commentaire et tu parles de Lourmarin dans le Luberon.
Il y a trois ans, nous avons passé des vacances dans le Luberon en chambre d'hôtes. C'était magnifique et avons visité beaucoup de magnifiques villages alentours dont Lourmarin.
Prends bien soin de ta chère maman et de tes petits-enfants. C'est le plus important.
Je t'embrasse bien fort.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard