de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Un joyeux Noël !

mardi 24 décembre 2013

Un joyeux Noël !

Un heureux Noël

Je vous souhaite,

De Paix,

De Sérénité

Den

***

12 commentaires:

Fifi25 décembre 2013 à 11:03
Belles et douces fêtes de Noël, Den, à toi et à tous ceux qui te sont chers !
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ANNE25 décembre 2013 à 11:29
A toi aussi, dans la paix et la joie de noël, mille vœux et amitiés. Sonnent les cloches, tintent les grelots!!!
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Denise26 décembre 2013 à 11:36
Oh! Je suis venu hier et je n'ai pas vu ton message de Noël. Je ne t'avais pas oubliée ma chère Den.
Alors, reçois de tout mon coeur mes voeux d'amitié pour ces jours qui suivent Noël, nous sommes toujours dans l'ambiance, n'est-ce pas?
Douce journée et je t'embrasse fort.
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Den26 décembre 2013 à 16:23
Merci ma chère Denise...merci pour tes souhaits vers l'Avent, vers le bout d'an.. au repos.... l'instant a repris sa place... la journée d'hier fut fort belle en partage et en joie... les lumières continuent de clignoter, comme les yeux des enfants...pour le premier Noël de Gabriel
je t'en brasse d'amitié.
Den
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Veronica B28 décembre 2013 à 09:12
Douce fin d'année au coeur ...
Petits pas tapons, les mains de ton ange ...
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Anonyme28 décembre 2013 à 10:49
Bonjour Den,

Je vais si doux, si doucement sur ces sentiers offerts
que je me perds en chemin ou arrive en retard !
Mais certains rendez-vous sont précieux...
Je te souhaite le meilleur
et surtout l'heureuse disposition
pour profiter au mieux de tout ce que tu cultives, cueilles et offres...
A tes joies,
de tout cœur,
Lydaine.
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artisoo16 janvier 2014 à 09:13
impressionnant
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Den16 janvier 2014 à 20:21
...........!!!
Den
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard