de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ...*En pause

mercredi 20 juin 2018

...*En pause

Mon blog est en pause.

Je vous dis à bientôt et vous souhaite un bel été.

Prenez bien soin de vous..

Je vous embrasse.

Den

Demain c'est l'été ...
Alors vive l'été !

"Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi". (…)

Théophile Gautier (Far-niente)

*****

18 commentaires:

Denise20 juin 2018 à 17:32
Bonjour chère Den, merci pour cette magnifique fleur tout en douceur. Je te souhaite une très belle pause estivale avec toute mon amitié.
Gros bisous ♥
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Floralie20 juin 2018 à 21:39
Coucou ma chère Den,
Je te souhaite une très bonne pause estivale, gros gros bisous avec toute mon amitié, à bientôt ma douce !
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Dédé20 juin 2018 à 21:43
Coucou ma chère poétesse provençale. Je te souhaite également une belle pause et reviens-nous avec de belles histoires qui sentent bon ton doux pays. Bises alpines et à bientôt.
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Célestine ☆21 juin 2018 à 00:53
Un bel été ?
Est-ce à dire que nus ne te reverront qu'à la rentrée ? Ou à l'automne ?
Alors bel été, chère Den
¸¸.•*¨*• ☆
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Anne21 juin 2018 à 09:09
J'ai un été dingue, plein, plein, mais je ne laisse pas pour ma part, mon blog. Je publierai des petites choses pour en montrer des bien plus importantes à la rentrée.
Je garde le lien. toi, tu vas nous manquer. Que ton été soit doux!
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Marie21 juin 2018 à 10:20
Bonne pause et merci pour cette jolie fleur dans son flouté de rêve
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Maria-Lina21 juin 2018 à 13:38
Quelle magnifique fleur chère Den, ta photo est superbe! Bonne pause, profite-bien de chaque moment! De gros bisous!
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bizak22 juin 2018 à 10:42
Merci pour ce doux poème de Gautier, il me donne un beau programme d'été.
Je te souhaite beaucoup de joie et de rêves dans tes moments de silence et d'évasion.
Bisous chère amie
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Chinou27 juin 2018 à 08:48
Bonjour Den
Quel bonheur de savoir (et de pouvoir) de temps à autre "lever le pied", abandonner le virtuel pour se recentrer sur la vraie vie, tous nos sens en éveil. Profite bien Den, et mets tous les bons moments que tu vas vivre dans ta gibecière pour nous en faire partager quelques uns à ton retour.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard