de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Les tournesols.................

mardi 14 juillet 2015

*Les tournesols.................

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8 commentaires:

Célestine ☆15 juillet 2015 à 00:50
J'aime beaucoup cette photo. On dirait qu'ils se pressent pour être aux premières loges d'un spectacle...
¸¸.•*¨*• ☆
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Bonheur du Jour15 juillet 2015 à 07:26
Magnifique ! Cela me donne envie d'aller en prendre un bouquet.
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Den16 juillet 2015 à 14:52
Il vaut mieux les laisser sur leurs plants... en ce moment les champs sont magnifiques de couleur sOleil !!
Bon après-midi Bonheur du Jour.
Den
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Fifi16 juillet 2015 à 17:44
Un magnifique bouquet, Den ! Merci pour cette beauté !
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Den16 juillet 2015 à 18:43
Ils irradient mes tournesols, n'est-ce-pas Fifi... Je te les offre en retour.
Bonne soirée, à la fraîche, j'espère.
Bisou.
Den
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Denise16 juillet 2015 à 20:36
Superbe! Ce sont des tournesols heureux, joyeux et lumineux.
Bonne soirée chère Den, il ne fait même pas frais en ce moment :-(
Bisous.
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Den17 juillet 2015 à 15:41
Tu as parfaitement raison ma chère Denise... ils sont heureux ces tournesols là... symétriquement alignés, les uns derrière les autres afin d'emmagasiner un maximum de soleil.... ils aiment tant le sOleil !
Bisous, éreintée par la canicule, même derrière les volets, à l'abri.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard