de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Il y a un lieu en moi............

jeudi 14 mai 2015

*Il y a un lieu en moi............

"Il y a un lieu en moi où je vis toute seule,

c'est là que se renouvellent les sources qui ne se tarissent jamais".

Pearl Buck

*****

11 commentaires:

Maria-Lina14 mai 2015 à 13:07
Bonjour Den, que c'est beau, texte et photo, c'est magnifique et en effet, nous avons tous un lieu en nous qui est merveilleux!!! Bise et bon jeudi tout en douceur!
RépondreSupprimer
Réponses
Den14 mai 2015 à 13:11
Un lieu peut être caché !!
Merci Maria-Lina pour ta fidélité.
Je te souhaite un heureux jeudi de l'Ascension...
bisou.
Den
RépondreSupprimer
Réponses
ANNE14 mai 2015 à 13:40
Je crois bien avoir publié cette citation et la republierai; elle est juste; il faut de l'intériorité (et non de l'égoîsme ) pour pouvoir aller vers les autres; notre créativité, nos ressources, notre art et façon de vivre sont en nous!!!
RépondreSupprimer
Réponses
Den14 mai 2015 à 17:26
Merci Anne de prolonger la réflexion de Pearl Buck qui renouvelle nos sources....nos perles, i n t a r i s s a b l e s....
Bon après-midi.... le soleil s'est enfin levé !! et nous illumine...
Den
RépondreSupprimer
Réponses
Denise14 mai 2015 à 17:50
Bonjour chère Den, c'est une très belle citation de Pearl Buck et si vraie. Il y a plusieurs années, j'avais lu un livre d'elle mais je ne me souviens plus lequel.
Cette phrase est merveilleuse ainsi que ta photo.
Je t'embrasse fort
RépondreSupprimer
Réponses
Den14 mai 2015 à 21:23
Merci Denise.
Une bonne soirée, comme tu aimeras.
Den
RépondreSupprimer
Réponses
marine D15 mai 2015 à 06:29
Parfois on craint qu'elles ne se tarissent, car le temps passe et la lassitude parfois nous atteint...
Merci pour ce partage Den
RépondreSupprimer
Réponses
Den18 mai 2015 à 19:06
.....................Merci marineZoup....... de continuer la discussion..
Je t'en brasse fleurie encor'.
Den
RépondreSupprimer
Réponses
Den18 mai 2015 à 19:06
.....................Merci marineZoup....... de continuer la discussion..
Je t'en brasse fleurie encor'.
Den
RépondreSupprimer
Réponses
Fifi23 mai 2015 à 16:04
Merveilleuse Pearl Buck que j'ai découverte encore adolescente !
Merci pour cette citation, toujours nourrissante, que tu partages, Den !
RépondreSupprimer
Réponses
Den23 mai 2015 à 16:22
Tu te souviens "Pavillon de femmes", "la mère"... toute notre enfance c'était Pearl Buck....
merci Fifi pour ta fidélité.
Bon week-end de Pentecôte.
Bisous.
dEN
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard