de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ...Pleinement le présent................

samedi 23 mai 2015

...Pleinement le présent................

"Ne regrettez pas le passé,

Ne spéculez pas sur l'avenir.

Vivez pleinement le présent".

Bouddha

*****

10 commentaires:

Unknown23 mai 2015 à 19:09
Tellement vrai...Alexandre Jollien pense exactement la même chose ...ta rose en est un bel exemple ...c' est pourquoi elle est si belle ...:-)
Bisous Den profite bien de ces jours de lumière ..
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Maria-Lina24 mai 2015 à 12:25
Bonjour Den, quelle belle mosaïque, tes photos sont superbe! Rn effet le présent est tellement important, il faut prendre le temps de le vivre et le réaliser!!! Gros bisous et bon dimanche tout en douceur!
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Denise24 mai 2015 à 16:35
Très belle citation ma chère Den et c'est exactement ce que je fais... je vis le moment présent.
Tes photos sont superbes et nous font voir le beau printemps de ton pays, c'est si doux.
Je te souhaite un beau week-end de Pentecôte avec mes amitiés :-)
Gros bisous
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Den26 mai 2015 à 15:17
Merci mes Âmies, Mathilde, Maria-Lina et Denise pour votre fidélité sur mes pages..... je vous en brasse fleurie encor' en ces temps de Pentecôte..
de gros bisous...
Den
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Bonheur du Jour29 mai 2015 à 18:27
Tout à fait d'accord.
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Den29 mai 2015 à 21:16
... Alors si tu es d'accord... on est d'accord...
Bonne soirée Bonheur du Jour.
Den
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Fifi31 mai 2015 à 22:25
Quel merveilleux montage de pierres, de fleurs et de ciel pour nous dire la sagesse !
Merci Den !
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Den1 juin 2015 à 14:21
Tout est dit dans l'essence-ciel !!
A mon tour merci à toi..
Bisou Fifi.
Den
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Célestine ☆21 juin 2015 à 12:45
Ta mosaïque de photos ressemble à chez moi !
C'est très beau.
¸¸.•*¨*• ☆
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard