de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Vous saurez comment vivre............

samedi 15 août 2015

*Vous saurez comment vivre............

"Dès l'instant où vous aurez foi en vous-même,

vous saurez comment vivre"

Goethe

*****

10 commentaires:

ANNE15 août 2015 à 22:34
"foi en nous-mêmes"; ça ne suffit pas, il faut avoir confiance et partager cette foi avec les autres...c'et une autre paire d emanches!!
bisous, Den!
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Den16 août 2015 à 08:41
En soi, pour trouver son chemin..... et avec les autres.... quand le partage est possible.. et souhaité..
Un doux dimanche Anne.
Bisous en retour.
Den
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Denise16 août 2015 à 11:05
Se laisser glisser au fil de l'eau sont des moments magiques d'autant plus quand on peut les partager.
Tes photos sont très belles et l'endroit merveilleux.
Beau dimanche chère Den. Ici, il pleut.
Gros bisous.
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Maria-Lina16 août 2015 à 13:53
C'est tellement important de croire en soi!!! Ta photo est magnifique! Bise et bon dimanche tout doux!
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Den16 août 2015 à 14:48
Merci Maria-Lina de rajouter ton comment-taire...
Bises en retour vers un agréable dimanche.
Den
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Bonheur du Jour16 août 2015 à 16:10
Les Gorges du Verdon ! Ah la la, quelle merveille !
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Den16 août 2015 à 16:38
Le lac de Quinson situé entre Esparron et le lac de Ste Croix, se découvre en bateau sur des eaux calmes.... dans un cadre naturel préservé..... merveille !!
merci Bonheur du Jour...
l'Italie, c'était bien ?
Bonne après-midi.
Den
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Fifi17 août 2015 à 21:27
Il me semblait avoir laissé un commentaire ? Mais parfois je prend mes désirs pour des réalités :-)
Je disais que tu avais l'art de trouver de belles citations, belles et nourrissantes et qui mènent loin notre propre réflexion.
Bisous du soir, Den !
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Den17 août 2015 à 22:10
Fifi, merci.... pour ta fidélité jour après jour dans mes allées... qui rajoute à tes "comment-taire" une réflexion supplémentaire à la réflexion... bonne soirée. Bisous en retour. Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard