de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: L ' eau vive ( Manon des Sources sur la musique de Guy Béart ) en hommage......

mercredi 16 septembre 2015

L ' eau vive ( Manon des Sources sur la musique de Guy Béart ) en hommage......

12 commentaires:

Unknown16 septembre 2015 à 18:13
Encore un grand que j' aimais qui disparaît ...Trop triste ...:-(
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Den16 septembre 2015 à 19:52
Oui................... !
Bisous Mathilde.
Den
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Denise16 septembre 2015 à 21:10
J'ai appris la nouvelle ce soir au TJ... j'aimais beaucoup ses chansons et Manon des Sources également.
Bisous chère Den
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Den17 septembre 2015 à 08:46
Merci Denise..... pour ton commentaire..... une bonne journée..... bisous. Den
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Maria-Lina17 septembre 2015 à 12:30
C'est bien triste... bel hommage! Bise et bon jeudi dans la joie et la tendresse!
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Fifi18 septembre 2015 à 12:52
Une chanson qui a bercé notre jeunesse
Bel hommage, en images et chanson
Bisous, Den !
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Den18 septembre 2015 à 18:37
Une brillante personne !
..... merci Fifi.. Bonne soirée.
Bisou.
Den
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Unknown19 septembre 2015 à 02:02
les paysages sont magiques
merci, bisous féeriques
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marine D19 septembre 2015 à 16:58
Nous avons écouté souvent et aimé cette très jolie chanson et ce chanteur...
Bonne soirée
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard