de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Soleil...............

dimanche 27 septembre 2015

*Soleil...............

"Le soleil qui court sur le monde

J'en suis certain comme de toi

Le soleil met la terre au monde"

Paul Eluard

Aube

(Réf : sur les épaules de Darwin - France Inter

émission de Jean-Claude Ameisen)

du 26 septembre 2015

"Lumière"

*****

8 commentaires:

Anne27 septembre 2015 à 09:01
Oui,soleilaimé et sans qui l'ombre règnerait.Bisou dominical,Den!
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Den27 septembre 2015 à 13:01
Merci à toi Anne.... en hommage à celui qui réchauffe notre corps et notre âme.... ô sOleil !
Un heureux dimanche....illuminé....
Bisou.
Den
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Maria-Lina27 septembre 2015 à 13:33
Que ferions-nous sans soleil... il est tellement important, superbe billet! Bise et bon dimanche tout doux!
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Den27 septembre 2015 à 14:47
Merci Maria-Lina... le sOleil, notre lumière... est aussi un symbole omniprésent dans toutes les cultures, chez tous les hommes.. de tous temps, avec un pic plus important au XIXème siècle... merci de rajouter ton commentaire à mon billet... bon après midi, bon dimanche.... bisou.... Den
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Denise27 septembre 2015 à 20:17
Le soleil est tellement important pour nous et pour la nature. C'est une grande richesse!
Douce soirée chère Den et mes bisous.
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Den27 septembre 2015 à 21:30
...Le soleil se lève, se couche et retourne à sa demeure... avec son réveil périodique qui sert à régler les "vicissitudes des temps" et le cours des ans, il est splendide...bon pour nous, pour la nature... avec sa clarté, il préside au jour qu'il constitue par sa présence au-dessus de l'horizon... sa chaleur se fait sentir dès son lever qui s'accroît à mesure qu'il monte dans le ciel, mûrissant fortement ainsi les fruits, hâlant les visages.."courant sur le monde", .il est actif dans son principe lumineux..... "et met la terre au monde"... avec les mots de Paul Eluard...
douce soirée en retour Denise, ... ainsi que mes bisous les plus amicaux...
merci pour ta fidélité.
Den

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Bonheur du Jour2 octobre 2015 à 05:34
C'est beau. Je ne me souvenais pas de vers d'Eluard : le soleil met la terre au monde...
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Den2 octobre 2015 à 09:05
.....Tout un symbolisme ! les poètes sont toujours et encore à découvrir...... !!
Merci Bonheur du Jour pour ton commentaire tôt ce matin !
Une bonne journée. Ici c'est sous la pluie !
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard