L'écrivain travaille sa parole - il absorbe - radicalement "le pourquoi" du monde dans un "comment écrire" ; en s'enfermant dans le comment écrire, l'écrivain finit par retrouver la question ouverte : pourquoi le monde ? Quel est le sens des choses ?.....
En somme, c'est au moment même où le travail de l'écrivain devient sa propre fin, qu'il retrouve un caractère médiateur : l'écrivain conçoit la littérature comme fin, le monde la lui renvoie comme moyen : et c'est dans cette déception infinie, que l'écrivain retrouve le monde, un monde étrange d'ailleurs, puisque la littérature le représente comme une question, jamais, en définitive comme une réponse. (...)
Les écrivants, eux, sont des hommes "transitifs", ils posent une fin (témoigner, expliquer, enseigner) dont la parole n'est qu'un moyen ; pour eux, la parole supporte un faire, elle ne le constitue pas"....
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Par Den :
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