de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Un brin-bonheur !

samedi 2 mai 2015

*Un brin-bonheur !

Avec quelques heures de retard,
je vous offre ce joli brin de muguet....

Den

7 commentaires:

Maria-Lina3 mai 2015 à 13:05
Un gros merci, il est magnifique!!! Bise et bonne journée tout en douceur!
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Denise3 mai 2015 à 13:22
Merci chère Den pour ton joli brin de muguet. A mon tour de te souhaiter un joli mois de mais en souhaitant que la pluie cesse en tout cas chez nous et chez toi, s'il pleut aussi.
Ta rose jaune épanouie est magnifique :-)
Je te souhaite un tout doux dimanche
Gros bisous
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Fifi7 mai 2015 à 12:58
Des souhaits de bonheur sont toujours à prendre, qu'importe le jour et la saison :-)
Merci pour tes gentils commentaires sous la frimousse de mon "gourmand" !!!
Bisous Den !!!
PS
Ta rose s'est régalée de la pluie, elle est belle et à son aise !
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Den7 mai 2015 à 22:57
Des souhaits, quel que soit le jour, quelle que soit a saison,quelle que soit la raison....tout de go... oui....quant aux commentaires sous la frimousse du mignon gourmand, je ne pouvais faire autrement, il est tellement craquant ce petit....
oui ma rose a profité de l'ondée féconde sur ses pétales réjouis, toute de beauté revêtue.... bien à son aise sur sa tige... elle sait que chez nous en Provence, la pluie ne dure pas... et que la saison chaude... un peu trop chaude, ne devrait pas tarder.... alors elle profite de ces giclées rafraîchissantes sur ses joues ensoleillées..
Bonne soirée Fifi...
Merci encore pour ta fidélité.
Bisous.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard