de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Tous dans la neige

dimanche 3 décembre 2017

*Tous dans la neige

Je vous souhaite un heureux dimanche

et vous embrasse.

Den
ainsi que Gabriel
et les soldats de plomb

*****

14 commentaires:

Mathilde3 décembre 2017 à 08:47
Trop belle idée .... Bravo Gaby ...
Bisous ma Den ici sans neige 💕
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Floralie3 décembre 2017 à 08:49
Coucou ma douce Den,
Cette photo est vraiment superbe, ton gamin devait être heureux comme tout de pouvoir faire un bonhomme de neige :) Les soldats sont bien beaux.
Bon dimanche de l'Avent, gros gros bisous et à bientôt !
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Maria-Lina3 décembre 2017 à 11:55
Oh cool, c'est tout mignon hihihi... ! Bise, bon dimanche tout doux!
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bizak3 décembre 2017 à 17:20
Comme c'est sympathique, apparemment c'est Gabriel qui dirigent ces manœuvres de l'armée napoléonienne lancée dans la neige. Très belle image. Bisous
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Dédé3 décembre 2017 à 20:38
Coucou Den. Les soldats de plomb me font penser à la campagne de Russie. ;-) Bises alpines.
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Célestine ☆4 décembre 2017 à 00:31
Des soldats de plomb pour un petit soldat de plume... (comme disait mon père) :-)
¸¸.•*¨*• ☆
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emma4 décembre 2017 à 10:31
ciel, surfant sur l’écume des blogs, voilà la retraite de Russie, le temps serait il reparti à l'envers pendant que je dormais ?
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard