de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Cécile Corbel

dimanche 31 juillet 2022

Cécile Corbel - Sayonara No Natsu ft. Misaki Iwasa

Je vous offre ce magnifique duo...

En vous souhaitant un beau week-end ...

De vacances, de mer, de forêt de feuillage

De balades embellies

Ou de voyage immobile dans un silence d'or.

Je vous embrasse sincèr'aimant

Et enlumine vos pas

Den

11 commentaires:

Dominique31 juillet 2022 à 11:32
c'est magnifique et ce duo improbable emporte loin
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Anne G31 juillet 2022 à 11:42
Pas trop à dire sur cet article, mais sur le précédent, tes photos de famille, tu sembles bien entourée, et ça remplit les autres (comme moi!) de paix et de joie!! Alléluia (pour la rime et pour l'allégresse!)!!
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Marie31 juillet 2022 à 12:07
Un duo qui nous emporte loin vers une beauté inexprimable....
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Floralie1 août 2022 à 09:47
Bonjour ma douce Den,
Ce duo est vraiment fabuleux, j'ai bien aimé, je te souhaite une bonne semaine, gros bisous
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Den1 août 2022 à 14:09
Merci les Âmies, Dominique, Anne, Marie, Floralie pour vos messages qui expriment l'indéfinissable beauté de ce duo "improbable", en effet.
Merci à chacune d'entre vous d'avoir pris sur votre temps pour me répondre, même si celui-ci est extensible en cette période.
Bel été, douce semaine.
Je vous embrasse.
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Anonyme1 août 2022 à 14:36
Une belle photo minimaliste
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Célestine ☆1 août 2022 à 19:43
Hello chère Den
Le temps passe, comme tu l'écrivais dans un précédent billet.
La vie accélère, bien remplie...
Que deviens-tu ?
Je t'embrasse affectueusement
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Bonheur du Jour2 août 2022 à 06:18
Merci ! Bon mois d'août !
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard