"Le moi est plus vaste que le narrateur qui dit Je.
Autour et en dessous de l'île de ce narrateur conscient de lui-même, s'étend un vaste océan d'inconscient - fait de ce que nous ne savons pas ou que nous avons oublié.
Une vérité étonnante faite de brume et de brouillard et du fantôme non reconnaissable de la mémoire et du rêve - une vérité qui ne peut être tenue dans mes mains car elle est toujours en train de s'envoler et de s'échapper, et je ne peux pas dire si c'est quelque chose ou rien.
Je la poursuis avec des mots. Même si elle ne peut être capturée.
Et parfois, de temps en temps, j'imagine que je m'en suis approchée".
Siri Hustvedt
La femme qui tremble
Sur les épaules de Darwin - France Inter - Jean-Claude Ameisen
émission du 8 décembre 2012
"le lien qui nous rattache aux autres (5)"
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Ce lien qui nous attache , si virtuel soit-il est bien réel..et pourtant il n' est pas certitude , on ne peut le toucher...!
RépondreSupprimerMais on ne voit bien qu' avec le coeur disait un grand homme qui cotoyait les étoiles..
C' est pourquoi depuis j' aime les anges..:-))
Je te souhaite encore une nuit paresse ...
Bisous Den
Mathilde,
RépondreSupprimer...."Adieu dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de St Exupéry)..
"l'essentiel est invisible pour les yeux" répéta le Petit Prince afin de se souvenir".
"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui rend ta rose si importante"... (...)
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"Une vérité faite de brume et de brouillard... je la poursuis avec des mots. Même si elle ne peut être capturée".... (Siri Hustvedt - la femme qui tremble)
Bisou en lien attaché
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Ces mots parlent au secret de nos émotions et songes.
RépondreSupprimerJ'aime l'évidence de son sentiment qu'elle offre avec une si belle humilité.
On croit parfois être au plus près de soi
lorsqu'un rien nous déroute et ramène le doute, la quête ou la belle curiosité...
Ainsi vous aimez écouter les mots et silences de ces passagers des ondes.
Longtemps, j'ai vécu sans téléviseur,
France Culture accompagnait mes heures
et j'avais, toujours tout prêt, un p'tit carnet où noter mes cueillettes.
Ils étaient beaux ces voyages,
certaines notes ou phrases restaient longtemps sur l'oreiller
pour mieux se laisser ramasser au p'tit matin.
Ces bouquets là me manquent,
la voix hésitante ou en plein envol
sait aussi émouvoir nos élans latents.
Je vais aller à sa rencontre...
Merci Den,
là vous m'offrez un peu de mes essentiels,
de ceux qui souvent peinent à se partager
tant il savent être confus ou simplement discrets.
Un grand et beau merci à vous,
Lydaine.
Je ne tremblerai pas
RépondreSupprimerPour te dire les pas
Ces pas de vérité
Que j'ai mis sous le tremble
J'ai ouvert ma fenêtre pour te laisser entrer !
En toute saison, on a porte
Tout ce qu'on ne sait
Rien
Amitié de nos ailes chère Den
Merci Veronica de la porter ici sans trembler l'empreinte de vérité que l'on cherche tous jours.
Supprimerj'essaie de la rencontrer sans jamais la cueillir vraiment.
Pensée agapée
les mots tremblent, confus de ne pas savoir : la vérité est de brume et de brouillard, hésitante, elle doute, pourtant curieuse, en recherche, et toujours s'envole et s'échappe discrètement, alors qu'on croit la tenir dans la paume de sa main.. pourra-ton la saisir un jour ?
RépondreSupprimerMerci Lydaine pour tes cueillettes, tes bouquets essentiels.
Je te souhaite une douce soirée sans trop de questionnements... !
amicalement à toi
Den