de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Neige et Naissance

vendredi 7 décembre 2012

*Neige et Naissance

Aujourd'hui la neige a déployé sa longue main blanche

sur le paysage provençal

après la grêle,

en attente j'étais...

et après une nuit sans sommeil.

Et puis, alors que je ne m'y attendais pas....
pas encore.... !
.......

-=-==-=

Hugo et Théo ont la joie de vous annoncer la naissance de leur petit frère Gabriel

qui est né à 14 h 58,

ce vendredi 7 décembre 2012,

avec presque un petit mois d'avance.

Mais il se porte bien, et notre maman aussi.

Avec notre mamy Den

nous souhaitons vous associer à notre bonheur,

vous dire ici notre grande joie

qui marquera notre chemin vers la lumière de Noël.

-=-=-=-

6 commentaires:

Anonyme8 décembre 2012 à 08:55
Décembre a plus d'un Noël à offrir !
Il devait être bien particulier ce p'tit matin là... L'horloge sait parfois nous chahuter le sommeil comme pour mieux nous inviter à savourer le présent à venir.
Et voilà, aux cadeaux déjà enrubannés, il vous faudra ajouter quelques douceurs pour ces parents et... (Frères et soeurs ?) déjà ravis.
Et, moi, c'est à vous que j'adresse mes plus douces pensées,
je ne sais pas trop quels sentiments et émotions naissent avec la naissance d'un petit de son petit mais j'imagine qu'ils caressent et remuent pas mal vos nouvelles heures venues.
Un tout doux décembre à vous et ces proches,
tout cordialement,
Lydaine.
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Veronica B8 décembre 2012 à 09:27
Oh comme c'est beau, quel cadeau !
De tout coeur, ma grande joie pour les heureux parents et pour la mamy ...

Un ange est né ! ô Joie pour Gabriel !

Tendrement
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Anonyme9 décembre 2012 à 20:59
Je viens de lire la belle nouvelle, comme je suis heureuse pour toi et les tiens.
Félicitations aux parents, à la mamie et bienvenue à Gabriel.
Quel beau cadeau !

Je t'embrasse
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard