de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Zak... (17) ....et j'aime les papillons...

mardi 21 mai 2013

*Zak... (17) ....et j'aime les papillons...

***

....Et j'aime les papillons aux immenses ailes, aux motifs variés et aux couleurs éclatantes....

Tous les insectes ne se ressemblent pas,
mais ils ont en commun parfois des points colorés

sur le corps.

Leurs couleurs vives leur permettent de prévenir les prédateurs
qu'ils ne sont pas bons à manger.

Certains sécrètent une substance malodorante afin de les faire fuir.

D'autres ont des rayures, d'autres ont des teintes plus foncées,
préférant la discrétion,

afin de mieux se cacher.

Certains insectes ont des aspects étonnants, monstrueux,
et pourtant ils sont inoffensifs...

Certains insectes pratiquent le mimétisme,
afin de ressembler le plus possible à une fleur,

à une écorce d'arbre, par exemple,
c'est le cas d'une variété de mante religieuse.

Ainsi les insectes qui l'approchent
sont immédiatement attrapés par ses pinces et ses puissantes mandibules....

Tous ne pratiquent pas la "ressemblance" pour se nourrir.

Bon nombre d'entre eux se cachent
pour ne pas être mangés.

A chacun se manière de vivre, d'exister...

Certains insectes sont seuls et ne se rencontrent que pour se reproduire...

d'autres vivent en groupes organisés
et leurs règles sont très précises.

Den

***

2 commentaires:

Fifi21 mai 2013 à 12:10
"A chacun sa manière de vivre et d'exister", comme les humains en quelque sorte :-) Pour vivre ou survivre il s'agit de s'adapter.
Bonne journée, Den !
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Den21 mai 2013 à 13:08
*** s'adapter en groupe bigarré comme le jaspe quand la cassure écailleuse laisse entrevoir une palette étendue de coloris naturels...rayée, tachetée, flambée..
belle journée à toi Fifi.
Je t'embrasse.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard