de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Ludovico Einaudi

dimanche 31 juillet 2016

Ludovico Einaudi - Life

15 commentaires:

bizak31 juillet 2016 à 19:05
Un moment de plaisir et de détente avec cette belle mélodie. Merci Den
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Fifi1 août 2016 à 11:04
Très doux ! Très beau !
Merci Den pour ce joli moment !
Bonne semaine à toi
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Maria-Lina1 août 2016 à 12:20
Je ne peux la visionner car elle est bloquée pour ici... Selon le com. de Bizak, ça doit être tout beau! Bise et bon lundi tout doux!
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Denise2 août 2016 à 17:55
Merci chère Den pour ce doux moment. Cela rend le coeur léger.
Douce fin de journée et mes bisous ♥
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Célestine ☆4 août 2016 à 02:03
Voilà un musicien que j'ai découvert avec la BO du film "intouchables"
Et que j'écoute très souvent depuis !
merci très chère Den pour ce moment de douceur
¸¸.•*¨*• ☆
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Sabine12 août 2016 à 20:12
Einaudi ....un musicien hors norme !

Tu sais à quel point je l'apprécie, Den ....C'est une folle histoire d'amour entre lui et moi !

Et, en ce moment dans mes allées il y a "Concert", carrément !
Tu vas te régaler en venant ...........................

Gigantesque merci pour ce morceau de "vie", l'un de ses plus enchanteurs ...............
Et comme si souvent avec lui et son orchestre, contempler la vidéo ne fait qu'intensifier l'émotion !!!
Encore MERCI et plein de bisous châle-heureux : sabine
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Unknown18 août 2016 à 18:22
Merci ma Den pour cette découverte ...j' avais adoré la musique d" intouchable " mais n' avais pas retenu le nom de l' auteur ...un vrai régal de fraîcheur et de pureté ...Je vais le découvrir plus profondément grâce à toi....:-)
Merci encore
Je t' embrasse
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard