de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Ludovico Einaudi

dimanche 14 août 2016

Ludovico Einaudi - THE ROYAL ALBERT HALL CONCERT ( 2010 )

14 commentaires:

bizak14 août 2016 à 16:35
Un autre moment agréable et mélodieux passé avec Einaudi. Le silence lui-même en demande, tellement la musique est parfaite. Merci Den
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bizak14 août 2016 à 16:43
Je suis toujours absorbé dans cette lumineuse musique. Pour une fois je ne trouve pas long ni lent le temps!
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Célestine ☆14 août 2016 à 19:18
Ah oui je confirme c'est une musique divine pour un dimanche après-midi d'août ...
J'ai laissé mon esprit vagabonder sur ces notes agréables et je t'en remercie Den.
Douce soirée d'été ce soir il va faire bon.
¸.•*¨*• ☆

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Maria-Lina15 août 2016 à 12:31
Oh que c'est beau, j'aime beaucoup, ça vient nous toucher en dedans! Merci pour ce magnifique partage! Bise et bon lundi tout en douceur!
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Denise16 août 2016 à 21:03
Bonsoir chère Den, que c'est beau et doux, une merveille. Ce toucher de piano est superbe. J'écoute et j'écouterai encore.
Douce soirée.
Bisous ♥
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marine D18 août 2016 à 08:19
Cette musique emporte vers des septièmes ciels plus beaux et réconfortants, elle fait du bien
Merci Den
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Françoise24 août 2016 à 11:25
Je ne connaissais pas Ludovico Einaudi, je le découvre et je dois dire que j'aime... beaucoup ! :-)
Merci Den pour ce partage.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard