de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Anniversaire Faby

dimanche 29 décembre 2019

Anniversaire Faby

Merci d'illuminer nos vies, Faby,

Quand tu ris

Quand tu chantes même le souffle tu l'enchantes

et tu étincelles contre ton arborescence ton allant.

Tes mots écrits doux aimants

s'épanouissent, s'échappent tiédes et légers

Tu ondules jolie en ribambelle fleurie

Et je dépose un baiser nacré de maman

en fil d'or

Sans artifice

Sur ton beau visage que je contemple,

Lisse comme un drap étincelant,...

A croquer tu es....

Délicieuse

Ton teint est de fleur

Blanc satin ...

Et tes lèvres rouges comme un mât-thym qui s'élève

contemplent ton regard coquin qui brille

En essence divine.

En sonate accordée.

En suivant tes pas où tes rêves sont là-haut

Je marche et sème dans ton allure des étoiles d'amour

Qui boivent tout le lait du ciel

Bigarré de poésie.

Merci.....

Mam Den 💙
le 28/12/2019

6 commentaires:

Chinou30 décembre 2019 à 14:27
Belle déclaration d'un amour maternel à un joli brin de femme. Merci de ton passage. Que cette année soit pétillante comme cette flûte de champagne dans les mains de ta fille.
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letienne30 décembre 2019 à 16:45
Ce que j'aime la fin de ton poème!
"des étoiles d'amour
Qui boivent tout le lait du ciel
Bigarré de poésie."
C'est plus que beau, c'est touchant.
Quelle belle marque d'amour.
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Den30 décembre 2019 à 19:45
Touchant,.... c'est ce que ma fille m'a répondue :" Merci c' est magnifique!
Très touchant.
Ravie de cette journée en votre compagnie.
Encore merci à toi pour ta gentillesse et ta présence!!!
Bisous!!!!❤❤"

MERCI A TOI LETIENNE pour tes mots ...
bonne soirée et bon bout d'an comme l'on dit en Provence.....
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Célestine ☆31 décembre 2019 à 17:09
Elle est splendide, douce et belle, comme sa maman.
Je t'embrasse fort, ma Den
A l'année prochaine pour des écharpes de soie poétique tendue au-dessus de nos vies.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard