de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *L'Avent

dimanche 1 décembre 2019

*L'Avent

L’Avent 2019

NOËL – L’Avent désigne la période de l’avant-Noël, il s’agit des 4 semaines pendant lesquelles on prépare la célébration de Noël et la venue de l’enfant Jésus. L’Avent débute donc le quatrième dimanche avant Noël.

Début : dimanche 01 décembre 2019.
Fin : mardi 24 décembre 2019.

Son origine

La couronne et le calendrier de l’Avent sont d’origine allemandes ou certaines familles protestantes les utilisaient pour faire patienter les enfants jusqu’à Noël.

6 commentaires:

Dédé2 décembre 2019 à 08:35
Coucou. L'Avent est souvent synonyme pour moi de stress, de course au boulot et course tout court. Je suis pourtant bien décidée cette année à respirer un peu plus et à me concentrer sur l'essentiel. Bises alpines et belle route vers Noël.
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Célestine ☆2 décembre 2019 à 20:05
Chaque année, à la même époque, je repense à cet élève si mignon qui m'avait sit : « Maîtresse, est-ce que tu as commencé ton calendrier de lavande ? » J'avais trouvé ça adorable...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Bonheur du Jour4 décembre 2019 à 06:12
J'ai fait ma couronne et j'ai allumé la première bougie !
Bon avent !
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard