de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Décorer son Noël !

lundi 9 décembre 2019

*Décorer son Noël !

Entre les branches galbées du sapin

et les boules or-angées colorées

quand le mât-teint se fait tiède,

j'aime cet instant où je me sens redevenir l'enfant

par ma famille aimée...

Quand les lumières clignotent comme des étoiles filantes

ces fleurs d'amour se lient au là-haut encoeur haut

s'engourmandent de ce que sera la veillée de Noël

blanche comme la pureté s'esquisse envoûtant la beauté

le sublime, l'enflure de l'hiver emmitouflé

l'attachement des petits anges !

Den ❤️

12 commentaires:

Anne9 décembre 2019 à 17:07
J'admire tes bannières, toujours très belles……..
ET tes photos, tes textes; un bel univers personnel!
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Célestine ☆9 décembre 2019 à 17:47
Ton poème scintille lui-même comme un sapin.
C'est magnifique
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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chinou9 décembre 2019 à 20:30
Ta bannière nous plonge, avant même de lire tes écrits, dans la lumière. Tes mots sont chauds et forment une guirlande que chacune de tes lectrices voudrait avoir chez elle.
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letienne9 décembre 2019 à 23:40
La magie de Noël!
Rester l'enfant de nos jeunes années, encore et toujours.
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marine D10 décembre 2019 à 08:08
Les étoiles vont briller, les fausses surtout, hélas, pour moi car je n'aurai pas de gout pour tout cela...
Merci Den pour tes mots amicaux, j'en ai grandement besoin même si le chagrin va me poursuivre tant et tant !
Je t'embrasse et te souhaite avec tes petits beaucoup de joies
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Marie15 décembre 2019 à 13:41
Magie de Noël où scintille l'enfance et ses souvenirs
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard