de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: 22.02.2022

mardi 22 février 2022

22.02.2022

Un an de plus pour une date palindrome....

"Le 22.02.2022 qui fête les Isabelle, est "une date mystique" et sera une "journée magique" ...."Le mardi 22/02/2022 est un palindrome, une « date miroir ». Une rareté qui n’a pas échappé aux superstitieux. Que peut bien augurer cette date, à la combinaison de chiffres identique ..... six 2............... !!

un palindrome est un mot se lisant de la même manière, indifféremment qu'il soit lu de droite à gauche ou bien de gauche à droite...

Je vous conseille de regarder les deux vidéos qui suivent, expliquant d'une certaine manière cela ...tout en présentant deux merveilleux villages : Oppède-le-vieux dans le Luberon et son mystère du carré de Sator ainsi que Rochemaure et le secret du carré magique....

Douce écoute pour une douce journée....

Je vous embrasse.

Den

7 commentaires:

Anne G23 février 2022 à 11:58
Je cours voir ces 2 lieux et j'en profite pour te redire BON ANNIVERSAIRE!
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Denise23 février 2022 à 14:24
Joyeux anniversaire chère Den et je vais voir ces lieux.
Gros bisous et bel après-midi ♥
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AlainX23 février 2022 à 17:56
Ha les carrés magiques !
De quoi amuser petits et grands pendant les vacances !
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Fifi1 mars 2022 à 13:34
Bon Anniversaire, chère Den !
Je t'embrasse !
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marine D5 mars 2022 à 10:03
Un anniversaire plein de symboles, alors joyeux anniversaire (avec retard!
Oppède le vieux j'en ai parlé pour le thème de l'herbier de poésie mais aussi sur "Sous le soleil exactement", il y a longtemps, ce village est si merveilleux à tous les niveaux !
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard