de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Les Enfoirés - Il y aura toujours un rendez-vous (Audio + paroles)

samedi 19 février 2022

Les Enfoirés - Il y aura toujours un rendez-vous (Audio + paroles)

4 commentaires:

Marie21 février 2022 à 11:56
Superbe!
Il y aura toujours un rendez-vous
Un combat oublié, toujours un rêve à faire
Il y aura toujours un rendez-vous
Un signal à donner à nos amis, nos frères
Une note envolée aux quatre coins du monde
Une goutte d'espoir qui inonde
Il y aura toujours un rendez-vous
Un sourire à laisser à nos enfants
Demain

Il y aura toujours un rendez-vous
Toujours un pas à faire pour s'approcher du beau
Il y aura toujours un rendez-vous
Vers une vie qu'on espère qu'on n'a pas eu plus tôt
Un sentiment caché dans les brumes du temps
Un mot qu'on n'a pas dit avant
Il y aura toujours un rendez-vous
Un sourire à laisser à laisser à nos enfants
Demain

Il y aura toujours un rendez-vous
Un combat oublié, toujours un rêve à faire
Il y aura toujours un rendez-vous
Un signal à donner à nos amis, nos frères
Il y aura toujours un rendez-vous
Toujours un pas à faire pour s'approcher du beau
Il y aura toujours un rendez-vous
Vers une vie qu'on espère qu'on n'a pas eu plus tôt

Un sourire à laisser à laisser à nos enfants
Demain
On sera toujours au rendez-vous

Paroliers : Jacques Veneruso
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marine D5 mars 2022 à 10:52
Une belle soirée au profit des déshérités et il va y en avoir de plus en plus, hélas...
je passe moins car je suis en pleine crise allergique et je vois tout flou...
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard