samedi 31 août 2024

"Tant que le café est encore chaud" de Toshikazu Kawaguchi lu par Philip...

 

 

 

"Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, le roman de Toshikazu Kawaguchi fait d’un petit café de rue une machine à souvenirs. Une histoire entre poésie et douce mélancolie.

C’est un petit caboulot qui ne paye pas de mine. Coincé dans une petite ruelle de Tokyo, Le Funiculi Funicula est pourtant l’objet d’une mystérieuse légende : on raconte que ce café permet aux personnes qui le souhaitent de revivre un moment de leur passé. C’est du moins ce qu’en disent les journaux. Mais ce qu’ils oublient de mentionner, c’est le prix de ce voyage et ses règles : on ne peut revoir que les personnes qui sont déjà venues dans ce café par le passé. Le voyage ne peut se réaliser qu’à partir d’une seule chaise, monopolisée par un étrange personnage, tout de blanc vêtu. Tout ça pour un aller-retour qui doit être aussi bref qu’une tasse de café. Plus amer encore : ce trajet ne changera pas le présent. Alors, pour ceux qui le souhaitent encore, quel peut être l’intérêt de prendre part à un train qui ne changera jamais de quai ? C’est à cette question que l’auteur tente de répondre, par les errances de quatre personnages successifs qui s’entrecroiseront à la table de ce petit café pas comme les autres. Sous le regard des lecteurs, c’est tout un monde qui se croise, s’évite, se rencontre, un monde fait de générations successives et de caractères diamétralement opposés, mais aux désirs et rêves proches. Un roman qui sait tisser du lien entre le passé et le présent pour n’en faire qu’une longue toile sur laquelle les souvenirs se dressent comme des couleurs qui se superposent. Un roman à la fois simple et tendre sur les relations entre les êtres, rappelant l’importance de chaque moment passé auprès de ceux qui sont près de nous à un moment donné et qui ne le seront peut-être plus. Une atmosphère nostalgique mais heureuse, pour une histoire qui se déguste comme un bon café. Et sans modération !"

 

Page des Libraires

 

 

 

 

lundi 26 août 2024

Hélène Dorion – Mes forêts

 
 
Hélène Dorion - Babelio
 
 
 
 
 
Dans le silence de la nuit
 
écoutons Hélène Dorion......
 
à la voix envoûtante
 
aux poèmes profonds si poétiques.
 
 
 Den
 
 
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"Grandir ne suffit pas à remplir le coeur"
 
"La forêt sauve et détruit" 

"Rien ne nous appartient "










 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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*fleurs

 



















Lys blanc à la tige - 70-80cm



 
 
 
 
 

De livre en livre, j’essaie d’aménager ce qu’on appelle un jardin de curé. Vous savez : une explosion silencieuse de roses, de pivoines et de lis, sans oublier les nécessaires herbes folles qui attrapent si joliment l’éphémère lumière du jour.

 

 Christian Bobin,  

 

 

Bonne semaine à chacune chacun

d'entre vous.

Je vous embrasse.

 

Den

 

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jeudi 22 août 2024

*J'ai tant tenté...

mardi 12 avril 2016   -  jeudi 22 août 2024

 

 





J'ai tant tenté d'enluminer d'éclat  le jour ébouriffé
D'enflammer l'or  du ciel  délaissé
Tant en cantate qu'en sonate, 
Comme Bamoravi embrase le clavecin-flûte
Et flatte les sanglots
En Presto Capricioso,
Nos yeux au regard cousu, dessillés.
Doux-aimés.....

A ma main croquevillée d'âme et de cil-anse
J'ai accroché la plus belle emmêlée de branches,
A ton Art-Preux délicat de lin brodé 
Si près-cieux-aimant au bout du sentier,
L'infinitude de l'ombre plissée 
A l'étoile du sOleil étoffée ...

Le temps avance et pose son espère-anse, 
Froisse, érafle et gratigne nos ailes,
Mais il chante l'hymne à la Vie respirée
Sous une à-rosée d'arcs-anges messagers
 Au coeur appelé.

Je plane et flâne dans la jaspure du cil-anse,
Friande de l'appétence des mots,  au petit mât-teint,
Je joue et veille à la note perdue dans l'Haut-bois,
Dès l'aube crépusculaire
Jusqu'à l'or-aure or-rangée, au vieil or,
Entre brise  et vent fort...

J'ai tant tenté.


Den


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 billet retrouvé ce jour, écrit il y a bien longtemps, me plaît .... comme si c'était quelqu'un d'autre que moi qui l'avait rédigé......

Je vous l'offre à nouveau.

Den

 

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mercredi 21 août 2024

Les Vers d'or de Pythagore


 
 Pythagore est né aux environs de 580 av. J.-C. à Samos, une île du sud-est de la mer Égée ; on situe sa mort vers 495 av. J.-C., à l'âge de 85 ans.
 
 
 
 
 
 

*Pythagore



 

 

 

On connaissait Pythagore mathématicien pour son théorème

 

Le théorème de Pythagore | Méthode Maths

 

 

 Théorème de Pythagore : 3 minutes pour bien le comprendre - L ...

 

 mais qui connaît  ce maître de sagesse charismatique et philosophe  et quelques-unes de ses citations les plus parlantes choisies pour vous....



"les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion"



"le commencement est la moitié de tout"



"Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots"



"Il vaut mieux se faire aimer que se faire craindre"



"N'entretiens pas l'espoir de ce qui ne peut être espéré"



"La jeunesse ressemble à tout ce qui s'accroît, la vieillesse à tout ce qui décroît"



"Qui parle sème ; qui écoute récolte"



"L'homme est mortel par ses craintes, immortel par ses désirs"



"Un ami est un autre moi"



"Le possible n'est pas loin du nécessaire"

 

 

 "Une pensée est une idée de passage"

 

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Portrait de Pythagore | Musée d'art et d'histoire de Genève

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Pythagore : Les Vers dorés

les vers dorés



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https://philiki.org/wp-content/uploads/2017/02/versdordacier1.jpg



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Bonne journée.

Je vous embrasse.

Den


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jeudi 8 août 2024

*Alicia Gallienne - l'autre moitié du songe m'appartient

 

 

dans Dominantes :

« … Comme une ondée aromatisée de menthe désirante
Mon âme saura sublimer et défendre
… Comme une pâmoison de fraîcheur délirante
Mon âme saura s'évader et se rendre. »

 Alicia Gallienne

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"l'amour d'Alicia, c'est un fil qu'elle a tissé de ses mots..", écrit Guillaume Gallienne son cousin dans la postface à ce recueil inédit, comme une ardente déclaration d'admiration et de reconnaissance" 


"Ses poèmes sont ceux d'une irradiante jeune fille de dix-sept, dix-huit et dix-neuf ans, d'une jeune femme secrète qui aura vécu intensément un destin de comète. Pareil à ces étoiles qui brûlent à des années- lumière et dont il nous reste le mystérieux souvenir, voici l'écho bouleversant de ses vives ténèbres et de ses fulgurances"



éditions Gallimard 2020


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"La Poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qu'il n'est vrai que dans un autre monde".

Charles Baudelaire

Oeuvres Posthumes

 

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Pour Marie "Au Pays des Images et des Mots" en particulier,

et autres lecteurs, lectrices...

 

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Le texte que j'ai choisi intitulé "la rue" pour présenter mon blog appartient à cette poétesse, en haut à droite de ma page de garde, vous le reconnaitrez.

 

Je vous conseille de lire cette oeuvre unique.

 

Den

 

Je vous embrasse.

 

Alicia Gallienne, l'étoile filante de la poésie - Extrait

lundi 5 août 2024

*tourne toi vers le soleil, et l'ombre sera derrière toi... (proverbe maori).....


ARTY
 

 

ARTY



ARTY

 

ARTY



 
ARTY
 
 
 
 

 ARTY
 
 
 
 De Bouddha
 
ARTY

 
 
 
 

Charles Juliet - Cézanne

 

 

 

 

 

....un texte inédit de Charles Juliet : « Cézanne, un chercheur d’absolu ».

Si les tableaux de Paul Cézanne ramènent Charles Juliet sur les lieux de sa propre adolescence, ils provoquent aussi en lui un questionnement sur la création, qu’elle soit celle du peintre ou celle de l’écrivain. Ce livre est un face-à-face troublant entre deux œuvres, il est aussi un échange, un dialogue entre deux solitudes tendues vers l’autre et vers la vérité, au-delà du temps, au-delà de la mort. « Ce que j’essaie de traduire, écrivait Cézanne lui-même, est mystérieux, s’enchevêtre aux racines de l’être, à la source impalpable des émotions. » Pour Charles Juliet, l’œuvre de Cézanne s’adresse à notre aspiration à vivre ce qui échappe au temps, ce qui demeure à jamais.

 

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Je veux savoir,

Savoir pour mieux sentir, sentir pour mieux savoir.

Je veux être simple.

Ceux qui savent sont simples.

 

Paul Cézanne

Un grand vivant

Un chercheur d'absolu.

 

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Le combat que Cézanne va mener toute sa vie en lui-même contre la peinture, contre l’incompréhension, commence très tôt, lorsque tout jeune il apprend à son père qu’il veut devenir peintre.

Son père est banquier à Aix-en-Provence. D’abord chapelier, il a gravi les échelons de la réussite sociale à force de travail, et il prévoit que son fils lui succédera à la tête de la banque. C’est un homme avare, autoritaire, et il n’admet pas que son fils ne réponde pas à ses ambitions. De plus, la peinture est synonyme de bohème, de misère, et que son fils nourrisse de tels rêves dépasse son entendement. Mais Paul n’en est pas moins obstiné que lui, et il parvient à le fléchir.

Paul monte à Paris rejoindre Zola, son ami d’enfance qui commence à écrire. Tous deux comptent s’épauler mutuellement pour affronter les difficultés qui les attendent. Mais Paul a trop rêvé de ces retrouvailles et de cette vie à la capitale. Désillusionné, il est très vite de retour au bercail. Son père s’en félicite et le pousse à entreprendre des études de droit. Mais celles-ci sont vite abandonnées. Paul se retrouve aussitôt derrière un bureau à la banque où, pour se désennuyer, il dessine. Bientôt, le démon de la peinture le reprend et il décide de tenter à nouveau l’aventure.

Pour le jeune peintre, les années qui suivent sont difficiles. Il ne sait qui il est, ignore ce qu’il demande à la peinture, et ses premiers essais ne sont guère convaincants. Il est incertain, fougueux, instable, passionné, en proie à de violentes émotions, et il s’exaspère de ne pouvoir traduire ce qu’il ressent. Il traverse des crises de doute, de découragement, va jusqu’à penser qu’il ne sera jamais un peintre.

Ambitieux, résolu à s’imposer au plus tôt sur la scène littéraire, Zola se désole. Paul peut avoir le génie d’un grand peintre, écrit-il à un ami, il n’aura jamais le génie de le devenir.

L’aspirant peintre suit quelques cours de dessin, mais très vite il abandonne. Il comprend que dans le domaine de la création, on doit tout apprendre par soi-même.

Ses premières toiles – scènes d’orgie, enlèvements, joutes amoureuses – sont l’expression de son romantisme, de ses hantises, de ses besoins sexuels inavoués. Il est impatient, malhabile, ne peut se cacher que ce qu’il peint n’est pas à la hauteur de ce qui le ronge.

Pendant des années, il partage son temps entre Aix-en-Provence et Paris. 

 

Lorsqu’il est dans la capitale, il se rend fréquemment au Louvre où il étudie et parfois copie les Tintoret, les Michel-Ange, les Rubens, les Poussin… En les copiant, en s’approchant d’eux plus étroitement, il cherche à percer le secret de leur grandeur.

Il échoue à l’examen d’entrée de l’École des beaux-arts de Paris, où il lui est reproché de peindre avec excès.

À l’académie Suisse, où les jeunes peintres peuvent travailler d’après modèle, il fait la connaissance de Pissarro, de Claude Monet, de Renoir… ceux qu’on appellera, quelques années plus tard, Les Impressionnistes.

Ces peintres se retrouvent souvent au Café Guerbois où ils se livrent à des discussions passionnées. Mais trop entier, trop ombrageux, Cézanne ne participe guère à ces échanges. Prouver quelque chose à Cézanne, admet Zola, ce serait vouloir persuader les tours de Notre-Dame de danser un quadrille […]. Rien ne le plie, rien ne peut en arracher une concession. De fait, en art comme dans la vie, il n’accepte jamais le moindre compromis.
 

Il séjourne à L’Estaque, un village de pêcheurs proche de Marseille, et il y peint des toiles fort différentes de celles qu’il a exécutées quelques années plus tôt. Mais c’est encore loin d’être serein. Des doutes, des questions l’assaillent, il bute sur des obstacles qu’il ne sait identifier et il lui arrive parfois d’abandonner la toile qu’il a en chantier.

Celui qu’il appellera plus tard « l’humble et colossal » Pissarro l’invite à venir travailler à ses côtés. Pissarro habite à Pontoise et il est de neuf ans plus âgé que lui. Cézanne va profiter de son expérience et s’enrichir de ses conseils. Pissarro lui suggère d’éclaircir sa palette, de n’utiliser que des couleurs primaires – rouge, jaune, bleu – et leurs dérivés. Il lui montre qu’au lieu d’étaler la pâte il faut fragmenter les touches, leur donner tel aspect, telle forme, telle surface, telle orientation. Surtout, il l’engage à peindre ce qu’il voit, non ce qu’il se figure voir. Face au paysage à peindre, il doit oublier ce qu’il a appris, éviter toute projection, tenter de restituer le plus fidèlement possible la sensation qu’il éprouve.

De telles exigences sont faciles à énoncer, mais les vivre et leur apporter les solutions qu’elles appellent est une tout autre affaire. Ce n’est qu’à la fin de sa vie et après trente ans de travail que Cézanne pourra traduire avec aisance et spontanéité ce qu’il nomme sa « petite sensation ».

 

Ce séjour près de Pissarro est pour lui d’une importance décisive. Au cours de ces semaines, il comprend que son travail sur la toile doit être précédé par l’observation de ce qui se déroule en lui. Cette sensation qui sera à l’origine de l’acte de peindre, quelle est-elle ? Comment l’appréhender, la cerner ? S’il en prend conscience en essayant de la saisir mentalement, n’y a-t-il pas risque de la déformer ? Et quels moyens utiliser pour en donner un équivalent sur la toile ?

Dès lors que le peintre se pose ces questions, il ne lui est plus possible d’être spontané, et la sensation perd de sa fraîcheur.À partir de cette époque, Cézanne s’engage sur un chemin qu’il ne quittera plus, un chemin jalonné par ces questions qui se posent tant à l’homme qu’au peintre, tous deux indissociables : comment être vrai ? comment être authentique ? comment concilier réflexion et spontanéité ?

 Charles Juliet


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En hommage à cet immense écrivain décédé le 26 juillet dernier à Lyon à l'âge de 89 ans.

Ecrivain de l'intime, de l'introspection, le solitaire, le discret laisse derrière lui une  oeuvre  importante.

 

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