de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Silvàn Areg

dimanche 3 novembre 2024

Silvàn Areg - Si le temps

Vidéo postée en date du 10 septembre 2019

qui n'était plus disponible.

Je vous l'offre aujourd'hui.

Enfin, j'espère.

Doux dimanche et bonne rentrée demain.

Je vous embrasse.

Den

plus particulièrement pour Marie et Dédé

5 commentaires:

Dédé3 novembre 2024 à 16:42
Merci ma belle pour cette pensée et oui, "j'aurais fait de mon mieux". J'espère que quand je partirai, je pourrais me dire ceci. Bises alpines.
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anycolour3 novembre 2024 à 18:08
vous me faites découvrir un chanteur et donc aussi une chanson
laisser une trace mais le temps l efface
dans les livres d histoire la place principale est prise pâr les tyrans , les conquerants : gengiskahn , alexandre le grand , hitler , staline , ce que d autres veulent aussi
être dans livres d histoire c est comme être oscarisés
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Marie6 novembre 2024 à 14:38
Une découverte qui m'émeut beaucoup!
***
Si le temps, si les années petit à petit m'effacent
J'aurai fait de mon mieux pour laisser une trace
Si tu sens que la tristesse tout doucement reprend place
Il faut que tu saches que rien ne te remplace
J'ai parcouru le monde
Oh oui, j'ai voyagé
J'en ai vu des sourires, des moments forts à partager
J'ai rempli mon cœur de tous ces moments qu'on a échangés
Et même si je l'pouvais, pour rien je ne changerais
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marine D18 novembre 2024 à 17:47
Le temps nous est compté, alors partageons ces moments qui nous lient...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard