Je préfère NAÎTRE
Qu'une graine dans son commencement
Sa brumaille
Qu'une ébauche ombrée qui découvre son dessein
A l'infini des saisons éclairé
Accrochée aux étoiles aux vagues du temps.
Trop d'étreinte tue l'étreinte et barbouille l'âme
Qui s'essouffle s'ébouriffe
A trop aimer les corps brûlants
Les ailes douillettes les voyages
Se laisser glisser lentement dans sa solitude
S'oublier soi-même s'égratigner les ailettes
est-ce mi-eux ?
Mieux, respirer, vibrer, s'animer, s'enthousiasmer de toutes les beautés Du monde,
Ses variations les chanter en goguette
Dessiner ses espaces secrets, ses sOleils,
Son apprentissage de soi
Et décrocher les branchettes des petits riens
ou du grand tout.
Den
Je t'offre ce vieux poème :
RépondreSupprimerhttps://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2010/09/poeme-naitre.html
"Naître, c’est l’heure oubliée
Et ses secrets encombrants
Quand on vide ses greniers
Pour redevenir enfant. " Marie
Naître, c'est oser,
RépondreSupprimerC'est prendre le risque,
C'est quitter la terre ferme,
C'est ne pas savoir à l'avance
Ce qu'il y a devant,
C'est accepter l'inconnu,
L'inattendu,
L'imprévu et la rencontre.
Naître, c'est quitter son abri,
C'est essuyer le vent de face
Et porter le soleil sur son dos.
Naître, c'est avoir trop froid
Et trop chaud.
Naître, c'est n'avoir plus d'autre maison
Que le passage...
Jean Debruynne
Merci Marie pour tes mots et leur poésie.
RépondreSupprimerMerci Céleste pour Jean Debruynne que je découvre : "Naître, c'est n'avoir plus d'autre maison
Que le passage..."
doux mercredi.
Je vous embrasse.