"Je reviens, mais qui revient dans ce revenir, les portes se ferment , les crépuscules ressemblent aux aurores et qu'est-ce que je cherche à dire de ce dire impossible
et dans ce souffle qui me traverse, m'ôtant les mots de la bouche, me les dictant, et ce qui me parle en moi, ça n'est pas moi
c'est la voix sans voix , et je voudrais l'entendre, et je n'entends que le silence têtu qu'il en reste, cette sorte de stupeur
comme une réponse avant la question, comme des mots articulés avant que je les prononce et qui m'emportent dans leur désordre refusé....." (...)
Jacques Ancet Ode au recommencement (extrait) cahiers trimestriels n° 47 Déc. 2009 pp 18-19
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