Des aurores de printemps à la magnificence des pleins midis d'été, c'est le milieu de la saison estivale,
et l'épanouissement de la nature sous les chauds rayons du soleil.
Accouplé à sa partition il est semblable à une ode or cuivrée flamboyante.
La montée de la vie est partie du rouge soleil or mâle et s'épanouit dans le vert foudre femelle.
Gourmandise paillarde, sensualité jamais assouvie, sans principe... sans vergogne... ainsi comme bon semble.
Plus rien ne m'affarouche. Ni les autres, ni moi-même.
Tu seras mon ami, Amour ? Tu le veux ?
Je ne triche pas. Tu veux bien ?
Prise aux pièges de l'Amour ? Moi ?
Pourtant, j'ai écouté les autres, sans les écouter vraiment.
J'ai vu seulement leurs lèvres remuer. Jeu puéril.
Tu ne me débusqueras plus. Pas.
Le temps des autres est arrivé. L'autre temps.
Ensuite.
Du temps pour moi.
Egoïste à jamais.
J'écoute, et je n'entends pas.
Je vois tout en ne regardant pas.
Je passe, je flâne. Je musarde et je rattape.
Je rattrape ou je ne rattrape pas. Selon les fois.
Pas toujours. Selon. J'ai à apprendre. Je veux apprendre. Pas toujours. Pas tout.
...
Je vais mal au fond, dans mon antre spatio-temporel, dans mon repaire, mon palais, loin,
engouffrée, labyrinthe, chassé-croisé.
...
Tout lâcher.
Perdue au milieu des autres, gaspillée.
Petit caillou stérile as-tu un pouvoir invisible ?
Accumulé à d'autres, deviens-tu force lumineuse comme le jaspe vert cachant dans son ventre une autre pierre des aigles, vit alors, et devient magicien.
Et si nous recommençions le plein accord,
Amour ?
J'attends.
J'espère.
Et si.. !
...
Le fil de l'harmonie cache souvent la toute puissance redoutable.
Ne pas se fier aux apparences.
Elles cachent la furie. Le délire.
Empêtrée dans un passé qui m'engloutit, qui m'assaille.
...
Mon coeur est serré.
Mon sourire coïncé.
A demi. A moitié. Tout à fait.
...
La terre est desséchée par le soleil estival, et fatiguée de vertus nutritives, sur laquelle se couche l'épi fauché.
Elle attend, et espère que le grain sec se détache de l'épi, en même temps que son enveloppe.
Nouvellement vierge, elle recevra plus tard la semence.
Den
(août 1998)
Une belle méditation sur ...je dirais, sur la liberté, liberté d'être, selon selon ses besoins, son désir, ses découragements...En accord avec l'été rouge...vert, avec la terre, les semailles et tous les recommencements.
RépondreSupprimerJ'aime ton écriture Den !
...liberté peut-être pas vraiment consentie.. qui a permis cependant de grandir.. l'apprentissage, la compréhension, en agrément avec les tons de la première saison, ....la montée de l'entrain dans le rouge passion, le vert foudre femelle, le jaune soleil or mâle, les pigments ocres de la terre .. la vie dans ses perpétuels renouveaux..
SupprimerMerci Fifi.
Je t'en brasse fleurie.
Den
L'été arrive avec dans ses bagages, des joies et des petits bonheurs à saisir. Un simple regard sur la nature si belle et riche est déjà un petit bonheur à déposer dans un coin du coeur.
RépondreSupprimerBelle journée, Den.
Je t'embrasse
..Merci Denise pour ton passage chez moi..
Supprimer.. je conserve près de mon coeur tous les tons riches en couleur de l'aquarelle du peintre..
Bisous fleuris.
Den