"Au mot présent, il faut préférer le mot plus sûr de passant.
Le présent est le passant du temps.
(Et) il est possible que dans le passant du temps, le passé soit l'énergie. Comme le mot courant dit quelque chose de plus profond que toute l'eau du fleuve".
Pascal Quignard
Les ombres errantes.
(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 1er juin 2013
"Le passant du temps"
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Bonjour Den !
RépondreSupprimerC'était bien sympa d'ouvrir mon clavier sur ton message... Merci de tout cœur !
Je reviens de ce p'tit coin de verdure niché pas bien loin de chez moi où j'aime reposer mes ardeurs inutiles.
Je m'y laisse surprendre par des riens, de ceux qui, peu à peu, me refont un cadran tout neuf...
Je viens de parcourir (trop vite) tes derniers billets et déjà mes pensées se chahutent les sujets. Comme à chaque fois certains me trouvent de suite (ah... Ces superbes indicibles nichés sous nos négligents coutumiers!) et d'autres m'attrapent au vol mais toujours ils me retiennent par le bout du songe...
Celui-ci me cueille à la racine !
J'ai pour ces heures qui nous baladent d'hier à demain, une fascination sans borne...
Qui d'elles ou de nos pensées creusent le plus l'empreinte de nos pas ? (Vois-tu comme l'un de tes derniers billets s'est déjà enraciné... !)
"Les ombres errantes"... Pour un peu je verrais bien du "Stephen King" dans cette tournure ! (oui... Rien de tel, pendant les vacances que les délires d'un doué frappadingue pour s'expatrier du bon sens et redessiner son ordinaire... Je confesse cette fantaisie qui me dure depuis bien plus de 30 ans !)
Accueillir le présent tel un compagnon de route portant sur son dos toute l'énergie recyclable de nos errances et ardeurs passées me fait l'heure soudainement plus... Suspecte !
Mais je crains que le seul passant qui en ce beau dimanche me chauffe les neurones soit ce gros soleil enfin revenu...
Je t'en souhaite un tout pareil accompagné d'ombres bienvenues (et à peine mouvantes) pour que tu puisses y poser sans vergogne la belle paresse dominicale !
En te souhaitant le meilleur et plus encore,
tout cordialement et entre deux bises,
Lydaine.
P.S. : Joli ce jardin remanié ! Chaque allée entre fenêtre et porte mérite qu'on s'y attarde... Ce que j'ai fait avec plaisir !
.... Tu reviens d'un petit coin de verdure, ressourcée par des petits riens nouveaux nés, par l'esquisse débutante d'un ordinaire bleu... et l'ombre du passant du temps s'est éclipsée discrètement, délaissant son empreinte d'apparence en une plus lumineuse de soleil réapparu..
SupprimerD'autrefois à tantôt, en passant par le jour d'hui, ils interrogent notre temps suspendu.. de la place de la trace marquée...
J'en reviens de cette route et de ses méandres jadis effilochés... aujourd'hui éclairés ..
De gros bisous du jardin transformé..
Den
Je vais
RépondreSupprimerMot passant
Traverser mon ombre
:)
... en mot doutant
RépondreSupprimeren guy, en guy,
en gui......se......
de par.... a..... sol... !
(sourires)
..bonne soirée Veronica.
Bonjour Den,
RépondreSupprimerComme j'aimerais pousser le portail en bois, bien qu'il me semble déjà entrouvert et marcher dans cette belle verdure et regarder chaque arbre, chaque sommité, sentir le parfum de la forêt en relisant ce très beau texte.
Belle journée ensoleillée ma chère Den ;-)
Bisous
Heureuse de t'accueillir chez moi, chère Denise ! Oui on peut pousser l'huis sans peur de troubler la trouée.... la nature a repris ses droits.. tout un monde a vécu là.. oublié désormais... d'un autre temps.. il est le royaume des oiseaux qui y chantent à tue-tête, surtout depuis que le soleil y brûle à nouveau,... et des arbres qui continuent de grandir nullement empêchés dans ce lieu serein, parfumé, encore arrangé...!
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Den