de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ....*A mi hauteur......

mercredi 21 janvier 2015

....*A mi hauteur......

A mi hauteur

"De l'Amour et des arbres"

Le vertige avalé goulûment en profonde quête

La passion

Et le temps s'enchevêtrent

Et l'écheveau attaché

Art-hâché en récif poing-niant

Fascine-en,

La plume en miroir éclaire et s'ouvre

Tant empathique, entend et dépeint si bien la femme

Conte par le mène-hue partagé

Un mors-sceau de bravoure

Des maux de l'esprit

Arpente-heurt

Rêve sa libère-tait

Et l'aube tient

Son feu ardent

En flammé

Den

6 commentaires:

Maria-Lina22 janvier 2015 à 12:05
Que c'est beau, ce paysage est magnifique ainsi que ce poème! Bise et bonne journée dans la joie!
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Anonyme22 janvier 2015 à 17:04
je ne suis pas à hauteur de ton talent en ce qui concerne la poésie...superbe ce cliché
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Denise23 janvier 2015 à 20:08
Ce Luberon que j'aime tant, ses paysages sont magnifiques. Il suffit de se trouver sur une colline et voir tout autour.
C'est magique.
Merci Den de ce très beau billet.
Je t'embrasse
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Den24 janvier 2015 à 13:17
Du haut de ses collines, le Luberon, qu'il soit petit ou grand, ouvre notre regard, loin, très loin....
Merci Denise, de l'aimer aussi....
Je t'en brasse d'ici ou après le défilé de la combe de Lourmarin, ou après les deux ponts à coquille vers Bonnieux la belle !!...
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard