de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Un doux week-end...

samedi 15 octobre 2016

Un doux week-end...

Je vous souhaite un doux week-end

Et vous embrasse.

Den

*****

8 commentaires:

Célestine ☆15 octobre 2016 à 10:47
Doux week-end à toi, ma belle.
Plein de petites joies douces et parfumées.
Je t'embrasse en bouquet de roses
¸¸.•*¨*• ☆
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bizak15 octobre 2016 à 11:44
Ah! Den merci pour tes jolis mots chez moi pendant que je pérégrinais comme le vent. Tes mots sont un baume au coeur comme tu sais toujours les entre-filer et qui sont éclatant de joie. Merci pour ta gentillesse.Avec toutes mes amitiés. Très bon week end et des bisous multicolores luisant de soleil méditerranéen.
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Denise15 octobre 2016 à 17:55
Bonjour ma chère Den, je te souhaite une douce soirée et un très doux dimanche dans ton beau pays. Merci pour ce beau bouquet de roses, elles sont splendides.
Je t'embrasse ♥
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marine D15 octobre 2016 à 22:46
Lumière orangée pour ces délicieuses roses qui font voir... la vie en rose !
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard