de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Marin joue « Concerto pour clarinette en La Majeur »

jeudi 29 décembre 2016

Marin joue « Concerto pour clarinette en La Majeur » - Prodiges 3

6 commentaires:

Denise30 décembre 2016 à 15:22
Un grand merci chère Den pour ce magnifique et doux moment joué par ce jeune. C'est de toute beauté. La musique fait tellement de bien.
Je te souhaite un bel après-midi et de belles fêtes de fin d'année avec toute mon amitié.
Bisous ♥
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Mathilde30 décembre 2016 à 16:57
Prodigieux prodiges ...!!
Marin est tellement talentueux ...
l faut croire en la jeunesse ...ils en sont la preuve ....!! :-)
Pourvu que personne ne les abîme ...Tous mes voeux ma Den pour toi et tes petits bouts
Je t' embrasse
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bizak31 décembre 2016 à 12:23
Merci pour ces sublimes musiques qui pénètrent nos cœurs. Très belle année 2017 avec plein de joie. Bisous Den
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marine D31 décembre 2016 à 14:34
Quel adorable petit bonhomme, craquant et si doué, j'ai adoré cette émission qui débordait de talents, enfin une soirée très agréable !
Que ces Fêtes t'apportent bonheur, santé et joies pour l'avenir Den
Bisous
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Chinou31 décembre 2016 à 15:40
En effet, tout comme toi, je suis restée sous le charme du talent, de la modestie, des yeux bleus de ce jeune garçon. La musique apaise les mœurs , dit-on, puissions nous en écouter encore et encore au long de l'année à venir que je te souhaite douce et heureuse.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard