*Plus bas dans la vallée...
De l'autre côté de la montagne, plus bas dans la vallée, les Caux ont stoppé leur tâche, quelques instants.
Peut-être, pour continuer une discussion entamée ce matin. On ne parle pas en travaillant.
Albin à quelques lieux de là s'habitue à une lumière plus vive.
Pourquoi cette différence de couleur ici ?
Pourquoi toujours se presser, ne pas prendre le temps de flâner ?
Un vif désir s'empare de lui d'effectuer une escapade, une tentation qui s'accroît avec la végétation plus dense, plus fleurie qu'à Dardet, avec un soleil franc et haut.
Seul un écho le perturbe, peut-être bien celui de ses parents.. l'école..faut aller à l'école.. on ne les voit pas.. On entend seulement la voix dans la montagne.
Des cris particuliers, connus des montagnards, dont usent et abusent les gens du coin, ne permettent pas à Albin de reconnaître ces voix. Mais qui d'autres que papa et maman Delpech pourraient rappeler à leur petits le chemin de l'école !
Planqué derrière un arbre moyennement grand, et parce que l'écho s'est perdu dans l'immensité de la forêt, Albin quitte le lacet sinueux pour rejoindre un chemin plus droit et plus large qui monte jusqu'au sommet d'un col cerné par une forêt de châtaigniers immenses.
Un écureuil, un oiseau coloré troublent le silence de leurs pas. Tout de même...
Au bout, dans le lointain, on aperçoit un promontoire. Leur école, espace clos.
Va falloir travailler et ramener les plus petits ce soir à la maison a pensé Lucie, l'aînée de la famille.
C'est bien. Il faut.
Den
***
Qu'elle est belle ta vallée, magnifique texte! Bise, bonne journée toute douce!
RépondreSupprimerMerci Maria-Lina... douce journée à toi.
SupprimerBisou.
Den
Oui, prendre le temps de flâner, il a tout compris, Albin. Et quelle jolie balade, tout en poésie. Merci Den pour ce joli partage. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerOui, déjà tout enfant, Albin avait compris le sens de la vie, la manière de l'attraper le mieux possible, de ne voir que les beautés qui nous entourent et laissent la place au regard qui seulement, flâne !
SupprimerMerci Françoise.
Je t'embrasse tôt ce mât-teint.
Den