*Un vent au parfum de printemps..
La route d'Albin sinue encore et grimpe.
A travers la vaste forêt elle l'a conduit jusqu'à l'ancien moulin à aube... Là, on enjambe les eaux de la rivière glacée aux rives boisées.
Plus haut encore, elle grimpe entre les parois abruptes et rocheuses d'une autre forêt taillée pour lui livrer passage. Une autre.
Par cette ouverture un vent au parfum de printemps vient à la rencontre de l'étranger qui ose jusque là porter ses pas.
De l'autre côté, c'est l'adret, et il se trouvera subitement plongé dans une lumière nacrée, étonnamment distillée par la voûte que forment les fleurs de milliers d'arbustes différents, ceux-là même qu'Albin découvre depuis les hauteurs de sa forêt natale, à ciel ouvert ;
ébloui par tant de beautés, bercé par une nuée d'insectes qu'attire cette floraison précoce, Albin s'assoupit avant d'arriver à l'école...
Den
Avec toutes ces fleurs, on comprend qu'Albin fasse l'école buissonnière...
RépondreSupprimerUne leçon de choses grandeur nature. Quelle leçon !
¸¸.•*¨*• ☆
....Oui Célestine, presque comme vers "la colline là-haut"...
SupprimerMerci pour tes mots.
Je t'embrasse.
Den
Quelle très belle histoire tu nous contes, Den, et comme je l'aime cet Albin. Tes photos sont magnifiques.♥
RépondreSupprimerUne histoire vraie, .... peut-être légèrement romancée, écrite il y a une bonne vingtaine d'années suite à des vacances en Ariège !
SupprimerMerci ma chère Françoise.
J'espère que ta belle région ne subira pas de dégâts avec les pluies attendues je crois....
BISOU.
Den
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