de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *J'ai enfilé des perles

lundi 11 avril 2022

*J'ai enfilé des perles

Rose, Perles, Mariage, Fermer, Bijoux

J'ai enfilé des perles j'ai composé des vers

Perles rares telles des larmes

Pures précieuses parures légères

Nées dans une coquille de soie violette de Parme

Et la rose coquille vient de la mer

Et les ondes de la mer pastellisée recouvrent TOUT.

Nées par la chute d'une goutte de rosée

Gouttes, Rosée, Goutte De Rosée, L'Eau

Ou par l'effet de l'éclair

Des eaux bleues pâles ou de la lune

Sans défaut

Perle féminine

Sybilline

L'image de la magnificence

De l'excellence

En ta coquille tu es comme le génie dans la nuit

Perfection angélique

Goutte de pluie semence céleste tombée du ciel

Goutte D'Eau, Perles D'Eau

Tu es grain d'eau et de feu

Fleur transparente sage

Je t'offrirai aux cieux aux Dieux

A la robe du vent

Qui danse entre les nues-âges

En rêvant.

Den

4 commentaires:

Bonheur du jour12 avril 2022 à 06:58
En marchant l'autre jour, j'ai vu une toile d'araignée sur laquelle il y avait des gouttes de rosée qui semblaient des perles.
Bonne journée.
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Marie12 avril 2022 à 15:19
Chaque perle est précieuse:
qu'elle soit perle de mer ou perle de pluie
perle de lune ou perle de mots
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard