jeudi 29 décembre 2016
mardi 27 décembre 2016
lundi 26 décembre 2016
*Quelques notes de musique....
A toutes et tous
*****
En ce lundi matin,
en ce lendemain de fêtes,
je vous offre quelques notes de musique
en belle harmonie...
douce journée à vous.
Je vous embrasse.
Den
*****
dimanche 25 décembre 2016
*Heureux Noël !

Heureux Noël
Pour chacune
Chacun d'entre vous.....
Que vos voeux soient exaucés
Que la lumière resplendisse sur vos chemins !
Je vous embrasse.
Den
*****
mardi 20 décembre 2016
*La Beauté......

Présentation de la Vierge au Temple par Titien
(Accademia-Venise)
1024x510 (1.3x plus grand)
***
La beauté ? Une idée, un sentiment, un plaisir, une émotion.
Et à nouveau un mystère.
La beauté, comme le temps, nous ne savons pas ce que c'est.
Les hommes ont souvent essayé de l'expliquer par la mathématique.
Par des calculs savants par le nombre d'or. Sans résultat décisif.
A propos d'une boisson plutôt forte dans un film français d'il y a un demi-siècle figure une réplique devenue célèbre : "Il y a de la pomme - mais il n'y a pas que de la pomme...." Dans la beauté aussi, il y a de la mathématique, mais il n'y a pas que de la mathématique. Michel-Ange et Bach, Pascal et Bramante sont mathématiciens. Mais autre chose encore que mathématiciens. Le charme, la grâce, l'invention, la surprise, la sensibilité, le paradoxe, l'immobilité et le mouvement, l'équilibre, l'harmonie, la symétrie et l'asymétrie.... Aucune définition ne suffira jamais à cerner la beauté.
Un visage est beau - non pour tous peut-être, mais pour quelques-uns. Et nul ne sait pourquoi. Un coucher de soleil est beau. Une voiture est belle. Un livre est beau - c'est-à-dire qu'il nous plaît. Et il fait plus que nous plaire : il nous enrichit, il nous élève, il nous transporte ailleurs. Un pont, une cathédrale, une mosquée, un échangeur d'autoroute sont beaux. Une cicatrice est belle aux yeux du chirurgien. La Présentation de la Vierge au Temple par Titien dans un coin plutôt perdu de l'Académie de Venise est belle. La solution d'un problème, une formule, une équation sont belles. Le Concerto n° 21 de Mozart, et surtout son andante, déchirant et si gai, est d'une beauté à tomber. La légèreté est belle quand elle s'unit à la profondeur.
La beauté n'existe pas par elle-même, en l'absence des phénomènes ou des objets que nous jugeons beaux. Surgissant à l'origine dans un monde sans beauté, dans un monde au moins où la beauté, déjà présente, reste encore cachée, les hommes la font jaillir du vide de l'univers. Ils injectent de la beauté dans un monde aveugle et muet. Comme l'univers en général, elle est liée à l'homme, à ses sens, à son imagination, à son cerveau. D'une façon ou d'une autre, il n'y a pas de beauté sans spectacle et il n'y a pas de spectacle sans perception du spectacle. Il n'y a pas de beauté sans pensée, sans oreilles et sans yeux.
La beauté est trompeuse, menteuse, parfois décevante, toujours discutable et toujours équivoque. Elle entretient des liens étroits, chacun le sait, avec les entraînements d'une mode qui ne cesse de se démoder. Elle change avec le temps. Elle varie selon les individus. Elle divise autant qu'elle rapproche. Elle est une promesse de bonheur et souvent de malheur. Les sirènes sont belles et leur chant est très beau. Méduse a une espèce de beauté. Et Lucifer est beau.
La beauté est éphémère et inconstante comme le temps. Ce qui paraissait beau hier -l'art, les moeurs, le langage, toutes les formes d'expression, la manière d'être et de sentir, les vêtements, les visages... - semble risible aujourd'hui. Et ce qui nous plaît aujourd'hui sera ridicule demain.
Ce ne sont pas seulement les modalités de la beauté qui ne cessent d'être contestées et d'être menacées par le temps qui passe - mais l'idée même de beauté. Durant des siècles et des siècles, la beauté s'est confondue avec les arts, avec la peinture, la sculpture, la musique, l'architecture. Elle en était le but, la condition, la matière et le sens. Une bonne partie, et la plus bruyante, de l'art d'aujourd'hui s'est détournée de la beauté. Une oeuvre d'art a encore le droit d'être belle. Elle peut aussi nourrir des ambitions différentes. Au lendemain de deux guerres mondiales et de la crise économique, avec les progrès de la science et la crainte de l'avenir, après Rimbaud, Joyce, Picasso, Charlie Chaplin d'un côté, Barnum, la radio, le cinéma, la télévision de l'autre, le rejet, le combat, la fureur, une éthique parfois inversée ont pris la place de l'admiration, inséparable de la beauté. Les médias et l'argent ont détrôné la reconnaissance par les pairs et la gloire. Les metteurs en scène l'ont emporté sur les auteurs. Le commentaire sociologique s'est emparé de l'art.
Si longtemps adulée, il arrive à la beauté non seulement d'être négligée et oubliée, mais de se voir dénoncée, vilipendée et moquée.
"Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux - Et je l'ai trouvée amère - Et je l'ai injuriée."Elle ne s'inquiète pas beaucoup de ces rebuffades ni de ses mésaventures. Elle reste calme dans son coin. Elle sait qu'elle reviendra en souveraine, différente et semblable. En dépit de tant de malheurs, il y a chez elle et en elle quelque chose d'obstiné et peut-être d'éternel.
"Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux - Et je l'ai trouvée amère - Et je l'ai injuriée."Elle ne s'inquiète pas beaucoup de ces rebuffades ni de ses mésaventures. Elle reste calme dans son coin. Elle sait qu'elle reviendra en souveraine, différente et semblable. En dépit de tant de malheurs, il y a chez elle et en elle quelque chose d'obstiné et peut-être d'éternel.
Il n'est pas tout à fait sûr que la beauté suffise à sauver le monde de la folie des hommes et de leur génie. Elle le rend en tout cas supportable.
Elle le change en bonheur.
Jean d'Ormesson
de l'Académie française
Guide des égarés
***
dimanche 18 décembre 2016
*Demain sera encor' neuf....

Le temps emporte sur ses ailes éclairées par les saisons renouvelées, la vie, les jours.
Il s'envole malgré nous, comme s'effacent la désespérance, les mots sur la page jaunie.
Et l'âme se découvre...
Et pourtant...
Demain sera encor' neuf, comme toujours.
Par-delà les mots, il dira la parole divine, traversera les portes, les seuils, il dansera en silence sur la ramure des arbres, sur les nervures des feuilles ; il découvrira le vert de la forêt, l'écornure trouée, la lézarde escaladée... transportera les brèches, les poudingues et les tillites, comme le glacier débaroule la vallée silencieuse, aplanit ses contours et son fond et s'insinue dans sa partie la plus chaude, se chargeant ainsi de ses débris éboulés.
Il accumulera, puis abandonnera....
Mais au-delà de la page effeuillée par le vent, je marcherai encore, confiante, et pendant cet entre deux, entre chien et loup, de presque fin décembre.....
je viens vous souhaiter avec un peu d'avance, dans cet espace de fin d'année, à l'orée des lumières de la Noël, des instants parés de joie, délicatement partagés, visités, souriants, enchantés, réconciliés, offerts ou cueillis... des jours réchauffés par la froidure de l'ive-vert derrière l'écrin virtuel de nos sourires ou de nos larmes, des heures bienheureuses remplies de beaux raviss'aimants, sans découragement.
A ces prochaines heures offertes, j'aspire pour vous qu'elles soient les plus douces, les plus pleines les plus heureuses, dans nos mêle-anges malicieux, hors du temps banalement ordinaire, servies sur un écran somptueux .
Et à la croisée de nos mots, de nos envies, et de nos chemins, elles soupirent ces dernières heures, s'éternisent un peu, traînent, et donc...
je vous enrubanne, vous en brasse, joyeuse de les terminer avec vous...


Naturellement, j'espère, main-tenant, goûter à ce mois qui s'achève bientôt, rempli d'amour, de paix à ras bord, simplement entourée de vous toutes et tous, cher(e) Âmi(e), Chers Âmis, tous autres aussi, mélangés au virtuel vivant métissé, écran protecteur....
....m'émerveiller d'un rien, d'un tout, tolérer encoeur' et toujours, révéler l'enfant qui demeure en soi blotti,
résolument petit, mais grand deviendra..
comme ce sera beau de vivre en choeur cette année abreuvée d'envies simples.....
comme ce sera beau de vivre en choeur cette année abreuvée d'envies simples.....
à rechercher en corps comme d'antan la beauté inondée dans toutes ses couleurs...
et trouver simplement le bonheur !.
et trouver simplement le bonheur !.
Den
***
samedi 17 décembre 2016
*J'ai appris la vie.............
J'ai appris la vie dans ses coups de roulis, sa peine-ombre,
Balancée gauche, balancée droite,
Ses roulades, dans les jardins, ses mottes de terre,
Sur les routes,
Sur les routes,
Dans le temps qui nous échappe
Les chemins tortueux, graveleux, les rencontres caillouteuses,
Dans l'or et l'étain,
Au son de l'airain d'argent bleuté qui dort
Qui coule en petits rus
Sur les aiguières les vases et les plats,
Dans les yeux dans les larmes,
Au son de l'airain d'argent bleuté qui dort
Qui coule en petits rus
Sur les aiguières les vases et les plats,
Dans les yeux dans les larmes,
Dans les sortie habillées, dans les robes souillons, en pull de laine élimé,
Sur les bancs trop étroits des écoles,
Dans l'essence-ciel des jours gris souris,
Dans nos similitudes,
Dans l'acceptation de nos différences,
La tolérance,
Entre deux gouttes de pluie emperlées,
Dans la profondeur des entre-rails du monde,
Où une lampe reste toujours éclairée.
Dans le cil-anse qui parle du môme-an
Ici et main-tenant
En un soupir inspiré.
Den
jeudi 15 décembre 2016
*Tends l'oreille et écoute....

"Tends l'oreille et écoute,
tu entendras ta propre voix
dans toutes les voix"
Khalil Gibran
*****
Une pensée pour vous toutes et tous
même si je ne suis pas très présente en ce moment....
Je vous embrasse.
Den
*****
dimanche 4 décembre 2016
*C'est le temps de l'Avent !

C'est le temps de l'Avent, appelé autrefois l'Advent qui désigne la période de l'avant Noël....
et qui s'étale du 27 novembre jusqu'au 24 décembre.
On prépare alors la célébration de Noël, l'avènement de Jésus Christ, et ce pendant 4 semaines.
La tradition veut que l'on créé une couronne composée

de branchages de sapin

d'if

ou de laurier

noués par un ruban rouge, qui posée à l'entrée de nos maisons souhaitera la bienvenue à celui ou celle que l'on accueille....

Avec 4 bougies durant cette période......
Une couronne très symbolique.
Sa rondeur évoque le sOleil, son retour de façon constante...
Le chiffre 4 des bougies représente les saisons, les points cardinaux.
Le vert c'est la Vie, l'Espérance.
Se mêlent au vert le sapin fort et robuste, le laurier victorieux, le houx posé représentant l'éternité de Dieu,


la flamme des bougies c'est la lumière de Noël qui approche, et apporte paix et espoir.
Une des 4 bougies est allumée chaque dimanche de l'Avent.
- le dimanche 27 novembre c'était son 1er dimanche.
- le 1er décembre a ouvert la 1ère case de son calendrier.
- et aujourd'hui le 4 décembre, jour aussi de la Ste Barbe, fera germer des grains de blé dans une soucoupe remplie d'eau, ... et une fois grandi le blé sera placé sur la table de Noël.
- les 11 et 18 décembre seront ses 3e et 4ème dimanche Avant le grand jour.
- le 6 décembre n'oubliera pas de fêter le bon St Nicolas qui est aussi le père des Lorrains.
- le 13 de ce mois célébrera la Ste Lucie, notamment en Suède.
- le mercredi 21 décembre verra arriver le solstice d'hiver.. déjà..
- et le dimanche 25 décembre fêtera enfin la Noël.

*****
jeudi 1 décembre 2016
*Des rives en rêves.....
Des rives en rêves divagués
J'appose mon moi au coeur du sommeil
Silence-cieux
Au bord du toit trempé
Quand le jour habille son ciel ses heures ses rues-elles
De rouge de bleu légers
Or-rangé
L'aube devient magicienne et caresse ses beautés ses flagrances sucrées
Et s'enrose
Quand la brume dépose ses larmes pétries de mêle-ancolie
Au fil amant de ma plume émue
J'écris et te donne l'effet-mère resplend'hissant qui surgit de là-côté mystère-rieux
Quand la poésie exprime son infini et bouillonne de sentiments soufflés
Au creux de l'oreille et la bouche des arbres goutteleux d'ambre et de lumière
Au creux de l'oreille et la bouche des arbres goutteleux d'ambre et de lumière
Qui nourrit l'errance.
Den
*****
vendredi 25 novembre 2016
*J'aime ricocher.....
J'aime ricocher sur les chemins dorés
M'éveiller en chemin sur les ors du mât-teint
Les arbres immens'aimant effleurés par le vent
Quand l'allume-hier du ciel hésite en coeur
Vers l'horizon descend
J'aime scruter le soir quand tout est endormi


Voir David son chariot la Grande Ourse Cassiopée
Chercher plus loin plus haut bien plus fort
Contempler les étoiles mars et la lune


Pour toi la décrocher la servir en plateau
L'oiseau la Nébuleuse la brillante solitaire
Sentir le noir du soir sur mes épaules frêles
Enfin j'aime chercher les mots griffonnés sur la page
Au crayon à la plume
Trouver la rime aimable et le mot convenu
Exprimer l'invisible le visible perdus
Rejoindre la route aimée qui connaît le chemin
Qui trouvera son bout
Den
*****
jeudi 24 novembre 2016
*Je t'en brasse.....
Quand le chat-craint l'an porte sur l'en-chant-aimant
L'hallali l'allègre-S... les maux perlent au coin des y-eux
Et je vais toute petite plus que ne suis en corps
En Art-est...
Et je pousse ici un cran de l'haie-toile Âmie
Et crie et parle et lis
L'écris
Respectant l'espace vibrant
Et me pose à coup d'un deux trois
Et me pose à coup d'un deux trois
Je ne t'oublie pas
M'aime si je prends de la distance
Mais tu d'hommes-heure dans mon coeur tous jours
Au choeur des miens
Et en mère-veille veille...
Il n'est pas besoin de se voir pour se regarder au fond de soi
De quelque chose en nous par oeil.....
Ici je passe comme "les Grandes Baigneuses" de Cézanne,

Enigmatique...
On ne les connaît pas...
Elles sont sans identité sans attrait personnel
Sans trait trop marqué
Sans voilure
Elles sont toutes en une comme je suis aussi...
Sans canon de modèle existant, sans charme ni luxe.... !!
"La peinture est un bain, elle se nage".
Je t'en brasse et t'effleure en délicates roses.

Den
*****
vendredi 18 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
*Comme l'aime la lune....

Ce que je préférerais , c'est d'aimer la terre
Comme l'aime la lune de n'effleurer sa beauté que des yeux
De Friedrich Nietzsche
Ainsi parlait Zarathoustra
***
lundi 14 novembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
*Splendeur d'automne.....

Je vous offre ces belles baies en guirlandes
Au coeur de l'Automne.
Un doux dimanche à vous
Toutes et Tous.
Je vous embrasse.
Den
*****
jeudi 10 novembre 2016
*Le sOleil noir !
Le ciel a découvert son aquarelle libre dans ses mouvements.
Son coeur est magnifique, son enluminure en soleil noir sur l'horizon joue.
Son silence choisi ressemble à mes silences qui respirent la musique
Les mots
En chant, en choeur, encor', en corps d'harmonie,
En accord arpégé, égréné,
S'égrènent et sonnent en faim d'appétit !
Merci pour cette belle heure du soir.
Den
*****
lundi 7 novembre 2016
dimanche 6 novembre 2016
*Un beau dimanche !

"J'ai jeté cette toute petite chose qu'on appelle "moi"
et je suis devenu le monde immense"..
Musô Kokushi
***
mardi 1 novembre 2016
*L'automne

L'automne
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;

C'est un petit arbre tout rouge,

Un, d'une autre couleur encor,


Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.

Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.

Lucie Delarue-Mardrus
*****
lundi 24 octobre 2016
*J'avançais pas à pas.....

J'avançais pas à pas.
Au bout du chemin flottait la brume dense, sans limite.
Je ne savais si la route continuait ainsi, bien droite.
Allait-elle me ramener à mon point de départ ou me conduire à l'extrémité de moi-même,
là où je devrais passer par le feu de la métamorphose, tenir entre mes mains le couteau de clarté que nous tend la mort, et avec elle l'amour.
Mais on le sait, tout est voué à la saison suivante :
l'hiver se dédie au printemps, comme le fleuve à la mer, le bourgeon à la feuille.
A un certain moment quelque chose tombe,

et l'on commence alors à percevoir une fin, on touche à l'origine de la chute, à ce point qui permet de sentir la vie se retourner sur elle-même, et parfois, c'est notre existence qui se retourne ainsi et nous jette par-dessus bord, pour que l'on s'abandonne au vent à la montagne, à la mer.

et l'on commence alors à percevoir une fin, on touche à l'origine de la chute, à ce point qui permet de sentir la vie se retourner sur elle-même, et parfois, c'est notre existence qui se retourne ainsi et nous jette par-dessus bord, pour que l'on s'abandonne au vent à la montagne, à la mer.
Si l'on regarde de près on voit le visage du temps qui dévore ce qu'il fait naître.
La mort repousse mon père dans les recoins de sa vie, et à mesure quelque chose souffle sur la mienne,
souffle sur les brumes du temps qui devient de plus en plus neuf.


On entre dans l'histoire de l'amour par la porte du feu, on touche aux racines de ce qui nous a fait naître,
les pieds dans la terre, les mains dans le ciel, on est enfin devant soi.
J'ai besoin de toute cette beauté que nomme le paysage pour aller reconduire mon père vers sa mort.
On avance vers soi à travers une histoire de brouillard et de clarté qui nous apprennent que le voyage comme le temps est toujours neuf.
L'ordre des choses a basculé, pointant soudain vers l'horizon où l'aube et le crépuscule se croisent.




Rien ne se répète, tout a lieu pour la première fois, jusqu'à ce que le bleu ait soufflé,
j'avais traversé le temps du paysage.
j'avais traversé le temps du paysage.
Hélène Dorion
Le temps du paysage
Editions Druide.
***
dimanche 23 octobre 2016
mardi 18 octobre 2016
*J'aime me perdre...
J'aime me perdre dans les vastes ciels qui se confondent,
comme celui-ci, avec l'horizon,
comme celui-ci, avec l'horizon,
ou peut-être bien avec les yeux des mots...
J'ai aimé les tons colorés de cette image,
autant que vit l'aquarelle du peintre.
autant que vit l'aquarelle du peintre.
J'ai aimé ce ciel entrevu dans ces petites fleurs des champs.
J'ai aimé...
Tout cela, et plus encor'.
Mon ciel se découvre un peu, et dévoile son air printanier,
dans l'infinitude automnale qui passe par le coeur de mes Amours...
dans l'infinitude automnale qui passe par le coeur de mes Amours...
et avec eux j'enserre l'absolu dans le firmament étoilé,
entre deux chants de lune, l'outre-temps qui passe, et outre-passe,
quand l'instant se repose sur l'hymne-âge.
entre deux chants de lune, l'outre-temps qui passe, et outre-passe,
quand l'instant se repose sur l'hymne-âge.
Tu sais bien que l'on sème au gré du vent, comme on aime...
et que si l'on partage l'une-hiver, et l'une-été dans l'antre caverneux, et au-delà,
les mot imaginés sont en écho, dans le cil-anse qui bat la même mesure,
avec la pensée accueillante et généreuse....
et je m'happe-proche de ton âme,...
et comme toi j'me balance d'une branche à l'autre, accrochée pour traverser l'essence du temps, du tant,
pour mieux me perdre encoeur'....
et me retrouver dans le ouatiné de ce là-haut,
avec les nuages, si beaux, l'ange égaré dans son écrin.
et que si l'on partage l'une-hiver, et l'une-été dans l'antre caverneux, et au-delà,
les mot imaginés sont en écho, dans le cil-anse qui bat la même mesure,
avec la pensée accueillante et généreuse....
et je m'happe-proche de ton âme,...
et comme toi j'me balance d'une branche à l'autre, accrochée pour traverser l'essence du temps, du tant,
pour mieux me perdre encoeur'....
et me retrouver dans le ouatiné de ce là-haut,
avec les nuages, si beaux, l'ange égaré dans son écrin.
Den
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lundi 17 octobre 2016
samedi 15 octobre 2016
*J'ai choisi....
J'ai choisi.
Je vois des deux côtés du mur,
Un champ dans le soleil
Et dans l'ombre du jardin
Je ne sais pas si je préfère
Le dessus de la feuille ou le dessous,
L'eau du canal d'irrigation
Ou le nuage et l'hirondelle.
Mais j'ai choisi.
Tout ce que j'ai vécu
Me montre des combats
Contre le poids,
Pour le bonheur.
Terre et soleil, arbres et pierres,
Fleuve et buisson, chemins,
Je sais, à la façon
Qui m'est donnée de vous voir devant moi,
Que j'ai choisi comme il fallait.
Eugène Guillevic
Terre à bonheur, Seghers Poésie d'abord, 2004, p. 22
*****
lundi 3 octobre 2016
*Dans une larme.....
La larme s'écoule quand l'âme s'élève, elle tombe quand le corps s'allège.
Elle hésite entre la chute et l'envol, la pesanteur et la grâce.
Elle suit le mouvement de l'impulsion suspendue.
Flottement de l'âme entre un être là et un ailleurs, son présent est un futur déjà passé, sa clarté est celle d'une ombre dans la lumière.
La larme s'écoule vers le ciel comme l'ange se tourne vers la terre.
"L'hémorragie lumineuse de l'âme", comme l'écrivait Jean-Loup Charvet, a la fluidité d'une tristesse qui vient de loin et voit au loin.
Nicolas Charlet
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