de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Heureuses fêtes de Noël, et bon bout d'an !

samedi 25 décembre 2021

Heureuses fêtes de Noël, et bon bout d'an !

Heureux Noël

Pour chacune

Chacun d'entre vous.....

Que vos voeux soient exaucés

Que la lumière resplendisse sur vos chemins !

Je vous embrasse.

Den ❤️

*****

Entre les branches galbées du sapin

et les boules or-angées colorées

quand le mât-teint se fait tiède,

j'aime cet instant où je me sens redevenir l'enfant

pour ma famille aimée...

Quand les lumières clignotent comme des étoiles filantes

ces fleurs d'amour se lient au là-haut encoeur haut

engourmandées par ce qu'a été la veillée de Noël

blanche comme la pureté s'esquisse envoûtant la beauté

le sublime, l'enflure de l'hiver emmitouflé

l'attachement des petits anges !

Den ❤️

Je vous remercie pour votre fidélité, nos jolis temps de partage.

En pause, jusque début janvier, je vous retrouverai avec plaisir.

Prenez bien soin de vous et des vôtres.

Je vous embrasse.

Den ♥♥

8 commentaires:

Dédé27 décembre 2021 à 18:16
Coucou. Merci pour tes mots, toujours gracieux et je te souhaite également de belles fêtes, dans la sérénité. Bises alpines.
RépondreSupprimer
Réponses
marine D28 décembre 2021 à 15:33
Merci pour ces lumières et féeries de Noël, pour tes souhaits.
Ce fut une soirée calme avec deux amis voisins puisque la famille était absente...
Bonne pause chère Den
RépondreSupprimer
Réponses
Marie30 décembre 2021 à 16:55
Noël s'en est allé et voici qu'une année nouvelle frappe à la porte!
Je l'espère pour toi et tous ceux que tu aimes pleines de fleurs de joies!
RépondreSupprimer
Réponses
Denise31 décembre 2021 à 10:44
Bonjour chère Den, de tout coeur, je te souhaite un doux réveillon et tous mes bons voeux pour une belle nouvelle année. Prends soin de toi.
Gros bisous ♥
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard