de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: L’extraordinaire photographe animalier Vincent Munier

samedi 18 décembre 2021

L’extraordinaire photographe animalier Vincent Munier

"le monde ne mourra pas par manque de merveilles,

mais uniquement par manque d'émerveillement".

***

Je ne sais pas pourquoi ce beau documentaire me fait penser à Pierre Rabhi, décédé le 4 décembre dernier, précurseur incroyable de l’écologie, la sobriété heureuse avec le Colibri dont il est le fondateur du mouvement...

je relate ici un extrait de cette fable parlante...

Le colibri et l'éléphant. Lettre ouverte à Cyril Dion | by Olivier Randier | Medium

Heureux week-end à vous.

Den

Pierre Rabhi et Vincent Munier deux grands amoureux de la nature, quelle qu'elle soit... des hommes simples, .. des Humanistes.

Pierre Rabhi un homme inspiré et inspirant la paix et l’harmonie. Ne refusant pas la modernité, il préférait la sobriété heureuse, loin de l’inutile, du superflu et du paraître.

Vincent Munier révélé près du vivant... lit dans les traces, dans l'invisible..une âme de gamin.. toujours à l'affût......toujours en recherche....

Deux grands passionnés.

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6 commentaires:

Anne G19 décembre 2021 à 10:26
Nous ne savons pas toujours regarder; je voyais une amie sur Instagram, elle filait des "like" à tout va; il suffisait que cela vienne d'une de ses amies. Elle voyait à peine, elle ne regardait pas du tout!
es enfants eux, savent encore ouvrir de grands yeux émerveillés sur une coccinelle, une fleur qui pousse dans une faille du béton. Ce serait un beau vœu que de souhaiter à nos amis de garder leur curiosité vivante.
A toi, meilleurs vœux; tu as déjà le regard et les mots pour le dire!
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Dédé19 décembre 2021 à 10:27
Coucou. Je suis allée visionner hier soir "la panthère des neiges". Je ne peux donc que t'encourager à y aller, puisque tu parles aujourd'hui de Munier. Voilà deux hommes qui savent parler de la nature. Et Je rajoute les mots de Tesson qui rehausse encore le film. Bises alpines.
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Célestine ☆21 décembre 2021 à 10:25
J'aime beaucoup la citation du début.De qui est-elle ?
En tout cas, nous sommes toutes deux de grandes émerveillées, et c'est ce qui nous lie (entre autres)
Je te souhaite le meilleur et le plus doux des noëls.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Denise21 décembre 2021 à 16:34
Merci chère Den pour ton superbe billet et la magnifique vidéo. Je connais cette émission, je la regarde chaque vendredi. C'est toujours un émerveillement.
Chère Den, je te souhaite un très doux Noël et de belles fêtes de fin d'année.
Gros bisous ♥
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Marie25 décembre 2021 à 15:19
Superbe vidéo...
J'ai retenu cette phrase "l'art est dans la nature"... Vincent Munier sait cueillir cet art pour l'offrir au monde!Joyeux Noël
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard