de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *L'Association La Maison de Colette......

dimanche 3 avril 2016

*L'Association La Maison de Colette......

L'Association La Maison de Colette
est heureuse de vous apprendre l'ouverture de sa maison natale
à Saint-Sauveur en Puisaye (Yonne)

à partir du 25 mai 2016

****

..."Peut-être que tu dis, pendant que je tremble

sur le seuil retrouvé : "Ce n'est qu'une vieille maison ..."

Entre. Je vais t'expliquer".

Colette

Citation extraite de "Dimanche",

Le Voyage égoïste.

1928

****

"L'Association a pour vocation de faire vivre la maison toute l'année.
Des visites commentées pour replonger dans l'univers de Colette et retrouver la célèbre "Maison de Claudine", un programme culturel riche et varié, le Centre de recherches Colette, des activités pédagogiques destinées au jeune public, en constitueront les principaux atouts".

*****

8 commentaires:

Maria-Lina3 avril 2016 à 13:58
Cool, c'est superbe de faire revivre cette maison! Bise et bon dimanche dans la joie et la tendresse!
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Den3 avril 2016 à 14:40
Merci Maria-Lina... c'est presque en direct...
Je t'embrasse.
Den
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marine D3 avril 2016 à 16:47
J'adorerais visiter la maison de Colette, elle est très belle !
Bon dimanche Den
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Célestine ☆4 avril 2016 à 00:06
J'aime beaucoup visiter les maisons d'écrivains.
Et Colette est quelqu'un dont j'admire énormément l'écriture...
Alors, oui, j'aimerais bien aller la voir.
Bises chère Den
¸¸.•*¨*• ☆
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Bonheur du Jour4 avril 2016 à 06:56
Une nouvelle qui fait tout mon bonheur. Je programme un petit voyage ! Merci pour cette info.
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Denise4 avril 2016 à 15:35
Bonjour chère Den, j'imagine que cela va faire beaucoup d'heureux et cette maison va bien revivre.
Douce journée avec mes bisous ♥
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard