de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *C'est l'andante !

vendredi 22 septembre 2017

*C'est l'andante !

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L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver.

George Sand

François le Champi

12 commentaires:

Maria-Lina22 septembre 2017 à 10:57
Déjà è nos portes, comme le temps passe vite... Bise, bon vendredi tout doux!
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Bonheur du Jour22 septembre 2017 à 11:43
Je vous souhaite un bel automne.
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Denise22 septembre 2017 à 16:25
Bonjour chère Den, j'aime beaucoup la citation de George Sand. Je te souhaite un très bel automne avec plein de petits bonheurs.
Je t'embrasse ♥
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Mathilde22 septembre 2017 à 21:15
Comme elle a raison George ...:-)
bisous ma Den
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marine D24 septembre 2017 à 10:36
Merci Den , cette phrase de George Sand me va très bien, l'automne ici commence tout juste à se montrer, plutôt au niveau des températures mais tout est encore bien vert...
Bisous et bon dimanche
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Chinou24 septembre 2017 à 13:32
Mais oui, c'est un andante sur un chemin coloré et parfumé qui bien souvent prend des allures d'été indien et qui nous mène en douceur vers les premiers frimas. Toutes les saisons ont du bonheur à donner à qui sait découvrir et apprécier. Je t'attends de pied ferme, ici même, pour souhaiter bienvenue à l'hiver ..........lorsque la bise sera venue. A propos de bise......reçois les miennes ;-)
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard