de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Clématite

dimanche 24 septembre 2017

*Clématite

La clématite à la couleur de l'âme
se contemple dans le miroir du ciel

elle accroche son joli rideau fleuri
à la soie de tes deux mains....

Elle grimpera
oh la la

s'enroulera

d'elle-même
s'agrippera
comme elle aime

contre la pergola
au teint chocolat

***

Bon dimanche à vous
Toutes et Tous.

Je vous en brasse en coeur de fleur.

Den

****

13 commentaires:

Célestine ☆25 septembre 2017 à 01:57
Dommage que l'on ne voie pas l'image...
Je t'embrasse chère Den
¸¸.•*¨*• ☆
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Floralie25 septembre 2017 à 06:02
Coucou ma Den,
Très beau texte mais dommage que la photo ne s'affiche pas.
Belle semaine, gros bisous à toi !
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Bonheur du Jour25 septembre 2017 à 07:22
N'est-ce pas la clématite Kiri Te Kanawa ? Elle est superbe.
Bonne journée.
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Maria-Lina25 septembre 2017 à 14:05
Que c'est beau Den, superbe! J,aime beaucoup les clématites! Bise, bon lundi tout doux!
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Denise25 septembre 2017 à 17:03
Merci pour tes jolis mots chère Den qui accompagnent cette merveilleuse clématite.
Que ta soirée soit douce.
Bisous ♥
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Marie26 septembre 2017 à 16:50

Douce chanson en l'honneur de la clématite...
Fleur mystérieuse et symbolique
***
"La clématite est symbole du désir amoureux, mais également celui de la tromperie et du jeu. Elle porte le surnom d' "herbe aux gueux" car, au contact de la peau, elle provoquent des ulcères et les mendiants s'en frottaient les membres pour exciter la charité publique."
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard