de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Une bonne année 2020 !

mercredi 1 janvier 2020

*Une bonne année 2020 !

Meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2020

Avec mes amitiés.

Den ❤️

8 commentaires:

Marie1 janvier 2020 à 14:59
Bonne et heureuse année
Emportons dans nos bagages pour 2020 :

du Bonheur pour Partager
de la Douceur pour Aimer
des Amis pour Ecouter
de la Paix pour se Reposer
du Soleil pour Illuminer
de la Force pour Supporter
de la Santé pour Avancer
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Den1 janvier 2020 à 15:03
MERCI Marie : mots superbement choisis.

De même pour toi, une heureuse année bien remplie !!

Den
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Anne1 janvier 2020 à 17:00
Je n'y vois pas beaucoup (opérée d'une déchirure de la rétine pour la 2° fois en 2 mois), mais je t'embrasse très fort.
Bravo à toi, Bisous et meilleurs vœux!
Anne
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letienne1 janvier 2020 à 18:16
Le tapis se déroule tout juste...
Qu'il soit moelleux et fleuri à tes pas généreux.
Belle et tendre année, faite d'amour et de mots partagés.
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Denise2 janvier 2020 à 15:28
Ma chère Den, je viens te souhaiter de tout coeur une belle et douce nouvelle année 2020 remplie de petits bonheurs.
Gros bisous ♥
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard