de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Heureuses fêtes de Pâques !

samedi 3 avril 2021

*Heureuses fêtes de Pâques !

Je vous embrasse.

Den

*****

9 commentaires:

ANNE G3 avril 2021 à 10:16
C'est toujours joli ici. Et bon, en plus. Amitiés pascales!
Anne
RépondreSupprimer
Réponses
Floralie3 avril 2021 à 11:08
Bonjour ma douce Den,
Joyeuses fêtes de Pâques à toi aussi, gros bisous et bonne journée !
RépondreSupprimer
Réponses
Marie3 avril 2021 à 12:49
Merci, que ces petits œufs symboles de vie nous redonne l'espérance!
RépondreSupprimer
Réponses
Denise4 avril 2021 à 10:39
Il y a de belles douceurs chez toi ma chère Den.
De tout coeur, je te souhaite un très doux dimanche de Pâques.
Gros bisous ♥
RépondreSupprimer
Réponses
Robert Marleau4 avril 2021 à 14:35
J’en veux un! Joeuses Pâques
RépondreSupprimer
Réponses
chinou4 avril 2021 à 19:27
C'est connu.....le chocolat passe du baume au coeur. Bonne fêtes de pâques.
RépondreSupprimer
Réponses
marine D8 avril 2021 à 08:16
De douces choses brillantes et délicieuses pour les petits
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard