de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Ciel ouvert

dimanche 25 avril 2021

*Ciel ouvert

de Faby

J'ai cueilli pour vous dans ce ciel ouvert bleu turquoise ces brins "blue skies" or-angé, en féérie qui darde joliment ses fils de chaîne vers le sOleil haut perché, vers ses rayons poudrés couleur de la lumière naturelle.

Magie puissante dans ce ciel du monde élancé où Dieu semble avoir déversé sa rivière aux tons de la palette du peintre, à l'éclat fardé des fleurs, du chant des oiseaux, quand l'univers inspire et rejoint l'infini en gouttelettes minutieuses et le réjouit.

Den

*****

Heureux dimanche.

*****

14 commentaires:

marine D25 avril 2021 à 09:14
Soleil et ciel se marient pour nous offrir des rayons chaleureux, merci Den
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ANNE G25 avril 2021 à 10:04
C'est beau, cela ressemble à un tableau de Hang Bai Ja que j'aime tellement............Bon dimanche!
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Floralie25 avril 2021 à 11:57
Bonjour ma douce Den,
Cette photo et ce texte sont une pure merveille
Gros bisous & bon dimanche !
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Denise25 avril 2021 à 13:20
Que tes mots sont beaux chère Den tout comme la photo. La palette du peintre est magnifique, merci Den pour ce délicieux billet.
Beau dimanche et mes bisous ♥
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Robert Marleau25 avril 2021 à 14:29
Jolie abstraction, bon dimanche
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Marie26 avril 2021 à 11:23
Une belle page:
Tableau et poème de Hang Bai Ja
Et les mots que tu as posés sur ce tableau lumineux:

"Vague d'or
onde d'espoir
souffle de vie
Frisson de ciel"
Marie

***
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Célestine ☆26 avril 2021 à 21:49
Faby est douée, mais on te l'a déjà dit !
Bisous Den
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard