jeudi 26 décembre 2024

*Vers la lumière


 




Dehors  le ciel blanc d'écume

Flâne et  son ton sa nuance 

Epaisse comme une toile de brume

Enveloppe  une bouffée de silence.

 

Il m'habille d'un manteau de douceur

Et se glisse contre mon coeur

Comme un duvet de plumes

Ravive la nuit la rallume.

 

Le matin sans soleil 

Ami transi 

Moucheté de sa poésie

Baigne dans son demi-sommeil.

 

C'est demain couleur sagesse

Sans étoile le ciel brille encor

Dans une pluie une averse

Poudre ses cheveux de fils d'or.

 

Mots aimants

Mots diamants

Parés fragiles  dans l'air le vent

Voyagent gantés dans le temps.

Le temps  d'un instant.


 

   Den 



 

vendredi 20 décembre 2024

Sofiane Pamart live under the Northern Lights, in Lapland, Finland for C...


 
 
 
Vous que  je découvre  ce jour avec émotion
Et qui dégagez ce qu'il y a de plus pur au coeur de la musique...
 
 Sofiane Pamart,


L'instant est magique et  s'est posé sur votre clavier
Et je retiens mon souffle   si près de la voie lactée...
 
Vos doigts virtuoses  courent et nourrissent mon âme
Sous la nuit étoilée ...sous les aurores boréales, les étoiles filantes  qui s'affichent sur la page.
 
Magie sous un froid polaire.
 
Beauté.
Douceur.
 
 
Vous transcendez la lumière et me bouleversez, vous et toute votre équipe.
 
Merveilleux voyage.
Merveilleuse pause dans le temps.
 
Merci.
 
 
Den
 
 
 
 
 
 

Sofiane Pamart - Poesía (Official Videoclip)

 
 
 
 
 
 
 
 
Tout en douceur

Belle fin de semaine

Je vous embrasse

Den 
 
 
 
 

dimanche 15 décembre 2024

mercredi 11 décembre 2024

Aix de nuit, Aix en fête

 

 

 


 

 

 
















































*Salina les trois exils de Laurent Gaudé


 

 

 

 Salina. Les trois exils - Les Ateliers d'Actes Sud

 

 

 


Pour ma mère,
Pour ma fille,
Ce qui passe, vit et se transmet. 


Le jour des origines

Au tout début de sa vie, dans ces jours d'origine, où la matière est encore indistincte, où tout n'est encore que chair,   bruits sourds, pulsations, veines qui battent, et souffle qui cherche son chemin, dans ces heures où la vie n'est pas encore sûre, où tout peut renoncer et s'éteindre, il y a ce cri, si lointain, si étrange que l'on pourrait croire que la montagne gémit, lassée de sa propre immobilité.
Les femmes lèvent la tête et se figent,  inquiètes. Elles hésitent, ne sont pas certaines d'avoir bien entendu, et pourtant cela recommence : au loin, vers la montagne Tadma que l'on ne franchit pas, un enfant pleure. Est-ce qu'elles sentent,  les femmes  du clan Djimba, à cet instant, tout ce que contient ce cri ? Le sang qu'il porte en lui ? Les convulsions, les corps meurtris, les bannissements et la rage ? Est-ce qu'elles sentent que quelque chose commence avec ce tout petit cri à peine identifiable, quelque chose qui ne va pas cesser de grandir jusqu'à tout renverser ?

Petit à petit, les pleurs deviennent plus nets. Cela ne fait  plus de doute : le nourrisson se rapproche.
Hommes et femmes  convergent vers l'entrée du  village pour attendre ce qui vient. Il faut encore de longues minutes pour qu'un cavalier apparaisse. Il avance lentement  disparaît parfois au gré  des noeuds du sentier. Il avance   et c'est bien de lui   que proviennent les pleurs d'enfant.   

Sissoko Djimba, le chef du village,  appelle ses guerriers. Ils se regroupent, les muscles bandés,  le regard sûr. Il n'y a  pas   de   peur. Ils constatent juste    que les dieux leur envoient quelqu'un et qu'il faut faire face à cet évènement. Chacun a mis ses habits d'apparat   : de longues tuniques aux couleurs vives, et à la ceinture, l'épée Takouba  - fer sacré des ancêtres. Le vent chaud  du désert se lève et fait claquer les 'étendards du village. Les hommes sont parfaitement immobiles. Ils savent le temps qu'il faut   pour que le cavalier   arrive jusqu'à eux et ils attendent.

D'abord, il y a ce jour des   origines, lointain, où dans la chaleur du désert, après une longue attente, le cavalier arrive enfin. Il ne change pas son allure, n'hésite pas ni ne se presse. Il est maintenant     à une centaine de mètres du groupe. Chacun cherche à l'identifier    mais personne ne connaît les insignes qu'il porte. Son cheval est pourvu de sacoches   de cuir  qu' aucun membre du clan Djimba n'a jamais vues.. Même sur le grande marché de la lointaine Kamangassa, il  n'y a pas de telle maroquinerie. Il doit venir de plus   loin que les terres connues. Il est couvert de poussière. Son corps fait si peu de mouvements qu'on pourrait le croire scellé à son cheval, condamné peut-être à errer ainsi,  allant où  sa monture    décide de le mener. Quel âge a-t-il ? Nul ne peut le dire.  L'homme avance. Les Djimba  pensent un temps qu'il va traverser leur groupe sans rien dire, sans rien faire, comme si leur présence n'avait aucune importance, mais ce n'est pas ce qu'il fait. A dix pas de Sissoko Djimba, il s'arrête. Dans le creux de son bras gauche, tout le monde   peut maintenant voir distinctement qu'il porte un nourrisson dans ses langes. Et les cris de l'enfant résonnent. Il n'a pas cessé de crier. Un petit être de chair est là, depuis des jours, des semaines, d'aussi loin qu'est parti cet homme étrange, et il pleure, avec force, sans se lasser.    C'est miracle, même, qu'il n'ait pas fini par sombrer  dans un épuisement du corps. Le silence dure. Puis, lentement, le cavalier passe une jambe au-dessus de la croupe de son cheval et pose pied à terre. Il porte toujours l'enfant. Il fait quelques pas jusqu'à être à mi-chemin   entre Sissoko et sa monture et dépose au sol le paquet  de linge qui pleure   encore, puis il remonte sur son cheval et sans attendre de voir ce qu'il se passe,  sans dire un mot   -     qu'il aurait de toute façon prononcé dans une langue inconnue  à laquelle personne n'aurait pu répondre  - à moins que dans les terres d'où il vient, il n'y  ait tout simplement aucune langue -, lentement, il repart, rebroussant   chemin,  laissant derrière lui pour la première fois, depuis des jours, des semaines peut-être, les cris de l'enfant qu'il vient d'abandonner.                                                                                                                                                                                                                           Laurent Gaudé
                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                                                                                                                                                                                                     

                                    

mardi 10 décembre 2024

Le temps qui reste


 
 
 
Sur une idée de Marie "Au pays des images et des mots"
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/
 
 que je remercie.
 
"le temps qui reste" de Serge Reggiani avec un texte extrêmement  poignant que je souhaite partager avec vous et qui relie fort bien mon billet d'hier 9 décembre "le sablier de la vie" de Gaspard Fauteux.
 
Den
 

lundi 9 décembre 2024

*Le sablier de la vie de Gaspard Fauteux

 

 

Sablier, Temps, Roche, Pierre, Fugacité

 

Le sablier de la vie.

Ah, si j’avais lu ce texte plus jeune  j’aurais peut-être agi différemment. À mon âge le sablier de la vie me rappelle que mon temps s’achève et qu’un jour, probablement pas si lointain, ce sablier aura laissé échapper ses derniers  grains


( Gaspard Fauteux  1898 -1963)

À peine la journée commencée et ... il est déjà six heures du soir.
A peine arrivé le lundi et c'est déjà vendredi.
... et le mois est déjà fini.
... et l'année est presque écoulée.
... et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés.
... et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis.
et on se rend compte qu'il est trop tard pour revenir en arrière ...
Alors... Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste...
N'arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent...
Mettons de la couleur dans notre grisaille...
Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs.
Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste. Essayons d'éliminer les "après" ...
je le fais après ...
je dirai après ...
J'y penserai après ...
On laisse tout pour plus tard comme si "après" était à nous.
Car ce qu'on ne comprend pas, c'est que :
après, le café se refroidit ...
après, les priorités changent ...
après, le charme est rompu ...
après, la santé passe ...
après, les enfants grandissent ...
après, les parents vieillissent ...
après, les promesses sont oubliées ...
après, le jour devient la nuit ...
après, la vie se termine ...
Et après c’est souvent trop tard....
Alors... Ne laissons rien pour plus tard...
Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments,
les meilleures expériences,
les meilleurs amis,
la meilleure famille...
Le jour est aujourd'hui... L'instant est maintenant...

 

Gaspard Fauteux 

 

(Wikipédia) Gaspard Fauteux, né le à Saint-Hyacinthe et mort le à Montréal, est un dentiste, industriel et homme politique québécois. Il est lieutenant-gouverneur du Québec de 1950 à 1958. 

Fils du dentiste Homère Fauteux et d'Héva Mercier, sa famille est reliée à plusieurs hommes politiques. Les anciens premiers ministres québécois Honoré Mercier et Lomer Gouin sont respectivement le grand-père et l'oncle de Gaspard Fauteux. De plus, le second mari de sa grand-mère est le député et sénateur libéral Joseph Godbout. L'ancien ministre provincial québécois et sénateur Claude Castonguay est le gendre de Gaspard Fauteux

L'avenue Gaspard-Fauteux est nommée en son honneur à Québec3. L'ancienne ville de Sillery avait nommée cette avenue en son honneur. Sillery fait maintenant partie d’un arrondissement de Québec. 

 ******

 Un merci particulier à mon ami Yvon qui m'a fait connaître ce texte et son auteur.

Merci Yvon


******

samedi 7 décembre 2024

Les Frangines - Notre-Dame (Clip officiel)

 
 
Le feu brûle dans nos cœurs trop petits
Qui s'allume peu à peu dans la nuit
Et nos yeux d'une seule voix qui supplie
Voient les flammes qui ravagent Notre-Dame

On en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois pour nous dire
Qu'on en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois pour nous dire
Tous ces hommes, toutes ces femmes
Ces destins qui ont foulé tes dalles
Tant de siècles, tant d'espoir et de drames
Rendent hommage à Notre-Dame
Ces légendes, ces poèmes et ces fables
Tous ces rêves qu'un enfant à tout âge
Ces héros, qui modèlent ton image
T'ont rendu immortelle, Notre-Dame

On en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois pour nous dire
Qu'on en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois pour nous dire
Notre-Dame, tes murs et ton histoire
Notre-Dame, sont plus forts que les flammes
En quelques secondes, tu fais pleurer le monde

On en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois pour nous dire
Qu'on en a tous une cathédrale à rebâtir, à reconstruire
On a tous en nous le bien, le mal
Qui prend feu parfois, et nous fait grandir
 
 

*Sur les chemins vers la Noël


 

C'est le temps de décembre 

tintinnabulant dans l'air pur et léger, grelottant aussi... et avec lui le tant de l'amour si fragile, du partage, de la ferveur, de l'accueil, et du pardon... 

 

 


C'est le temps qui prépare la Noël, l'attente, le sens de l'espérance, du renouveau, qui illumine les couronnes pendant nos dernières nuits de la saison qui entrera bientôt en dormance, se givrant peu à peu, saison qui bientôt s'éclairera. 

 

Ces jours prochains de décembre verront leur chemin illuminé dans "le silence d'une nuit toujours étoilée".

 

 

 

*****

 

PS : bon anniversaire mon Gabri.

Mamy  💗

 

******

 

 

vendredi 6 décembre 2024

...*De ma fenêtre de Décembre ...



Rite et Liturgie de l'Avent..

C'est le temps de l'Avent...

Dimanche 1er décembre a ouvert la première fenêtre de son calendrier, de l'Avent.

Aujourd'hui a été son 1er vendredi.

Mercredi 4 décembre,
la Ste Barbe

Très ancrée chez les provençaux, cette tradition perdure au-delà du temps où il est coutume de planter du blé dans trois coupelles, ce jour-là pour assurer la prospérité de la famille. Ces coupelles de blé sont ensuite disposées sur la table, lors du repas de Noël, afin d’attirer la prospérité, la fertilité sur le foyer.


Vendredi 6 décembre fête la St Nicolas.

Le 8, s'ouvrira sur le deuxième dimanche de l'Avent
le 15 décembre son 3e dimanche.
le 22 enfin son 4e et dernier dimanche.


Le 13, la Ste Lucie sera célébrée, notamment en Suède ;

Samedi 21 décembre fêtera le solstice d'hiver - Sol Invictus
 
 il s'agit du jour le plus court de l'année.



Le mercredi 25 Décembre : les lumières illumineront notre chemin jusqu'à la Noël



PS  : le 7 décembre : Gabriel, mon troisième petit-fils  aura 12 ans
mes deux filles fêteront leur anniversaire : le 16 décembre : pour mon aînée
et le 28 décembre pour ma deuxième fille.

le 30 décembre : maman aurait eu  103  ans..


***

 


 

dimanche 1 décembre 2024

*En attendant


 

 

Je vous souhaite un heureux week-end  et vous embrasse.

 

Den

 

 

 

*******

 

 

 

 

vendredi 29 novembre 2024

Lara Fabian - Je suis de toi (Lyrics Vidéo)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Dernier album de Lara Fabian sorti ce jour. 

Douce écoute.

Den










******



jeudi 21 novembre 2024

*Exposition Mc Curry à Aix-en-Provence

« Regards » de Steve McCurry à Aix-en-Provence

Du 8 novembre 2024 au 23 mars 2025

 

 

Les regards de Steve McCurry s'exposent à Aix-en-Provence

 


L’exposition captivante Steve McCurry, présentée actuellement à Caumont-Centre d’art, rassemble depuis le 8 novembre les 80 œuvres les plus emblématiques du célèbre photographe américain contemporain  qui se définit comme un “conteur visuel”.....ainsi que de récents clichés jamais exposés en France. 

 

Il a parcouru de nombreux pays, paisibles ou en guerre depuis bientôt 4 décennies et il en a ramené des portraits  superbes et signifiants.

 

home indien peinture colorée 

Afghanistan

 

De l'Afghanistan au Sri Lanka en passant par la Chine, le Népal, l'Inde et le Japon, cette exposition nous fait voyager dans l'univers coloré et déroutant de son auteur dans  une poésie vibrante.

 

"L'œil de Steve McCurry a croisé des paysages époustouflants, peut-être les plus beaux du monde, des portraits saisissants et des instants hors du temps. On se souvient de l’Afghane aux yeux verts, une jeune fille en châle rouge et au regard perçant, qui semble déjà avoir tout vu, malgré la jeunesse de son visage enfantin, noirci par la poussière.

  Immortalisé en 1984 dans un camp de réfugiés à Peshawar, au nord du Pakistan, ce cliché est sûrement le plus célèbre du photojournaliste américain, entré à l'agence Magnum, qui fit la couverture du National Geographic en juin 1985 et est devenu depuis une image symbolique des réfugiés afghans".

 

 


 visiteuse exposition portrait

 l’Afghane aux yeux verts

 

 

Ses clichés sont toujours centrés sur l’humain, livrant ainsi un témoignage saisissant de notre époque. 

 

Des voyages symboliques dans une véritable histoire universelle faite de guerres et de poésies, de souffrances et de joies.


personnes marchant mur rouge

Steve McCurry, Rangoun, Birmanie (actuel Myanmar) 1994, 70x100cm © Steve McCurry, “in partnership with Orion57”, Curator Biba Giacchetti

 

 

  « l'inattendu, le moment du hasard maîtrisé, qui permet de découvrir par accident des choses intéressantes que l'on ne cherchait pas. »
 
 
photos murs noirs exposition
 Amdo, Tibet 2001
 
 
 
homme vert porté par hommes en rouge
 Steve McCurry, Jaipur, Rajasthan, Inde, 1996, 70x100cm © Steve McCurry, “in partnership with Orion57”, Curator Biba Giacchetti
 
 
 
« Je ne me suis jamais considéré comme un photographe de guerre, bien que mon travail en Afghanistan soit, je pense, l'une des périodes 
les plus dangereuses de ma vie. »

Steve McCurry | Village Boy in the Hindu Kush mountains, Nuristan,  Afghanistan, 1992. | Instagram

Village boy in the hindu kush mountains Nuristan
Afghanistan 1992






mercredi 20 novembre 2024

*Murmuration



Arty




 
 
 
 
Ce  matin à 7 h à  Aix-en-Provence (vidéo de Faby)

Un beau cadeau matinal.

Sublime !
 
Mettre plein écran.....

Den

****


Murmuration
Agrégation
 
En belle nuée vous volez alignés
Rassemblés par centaines par milliers.
 
Incroyable nuage opaque dans le bleu ciel
En un ballet parfaitement ordonné aile à aile
Là-haut où danse la vie 
Vous valsez.
 
Nappe vivante repliée
Sur elle-même comme une feuille de papier
Des nuages vous dessinez.
 
Ensemble vous suivez,
Ondulez
Enivrés de merveilles éveillées.
 
Plus haut que le monde
que votre beauté inonde
 
Den
 
*****

vendredi 8 novembre 2024

*les mots

 

 





Livre, Font, Vieux Livre, Encore La Vie


 
(...) Les mots écrits possèdent un pouvoir de métaphore. "Dès que vous savez lire, vous devenez lecteur", vous n'êtes plus le même, vous venez de changer de manière d'être humain. "la littérature, comme toutes les formes d'art, est la preuve que la vie ne suffit pas..."
La vie n'est que biologique, nécessaire et insuffisante.
L'art est la négation de cette vie, le piège des mots crée  la sensation d'exister .
 
 La seule réalité c'est l'âme ;
 


Religion, Foi, Dove, Main, Trust, Dieu


 
 tout ce qui n'est que corps "me paraît frivole et trivial comparé à la pure et souveraine grandeur de mes rêveries"...

 A mes yeux, ces rêves-là sont plus réels. (...)

Boris Cyrulnik

la nuit j'écrirai des soleils 

(Odile Jacob) 
 


Livre, Lettre, Mot, Texte, Lecture

****

 Doux week-end à venir !


 

dimanche 3 novembre 2024

Silvàn Areg - Si le temps

 Vidéo  postée en date du 10 septembre 2019

qui n'était plus disponible.

Je vous l'offre aujourd'hui.

Enfin, j'espère.

Doux dimanche et bonne rentrée demain.

Je vous embrasse.

Den

 

plus particulièrement pour Marie et Dédé

 

 

 

 

 

Splendeur d'automne.....

 

 

 

 


Baies, L'Automne, Guirlande Automne



 
Je vous offre ces belles baies en guirlandes
Au coeur de l'Automne.

Un doux dimanche à vous
Toutes et Tous.

Je vous embrasse.

Den


*****

 

samedi 2 novembre 2024

*J'aime ricocher.....

 

 







J'aime ricocher sur les chemins dorés
M'éveiller en chemin sur les ors du mât-teint
Les arbres  immens'aimant effleurés par le vent
Quand l'allume-hier du ciel hésite en coeur 
Vers l'horizon descend
J'aime scruter le soir quand tout est endormi
 
 

Lune, Ciel De Nuit, Étoiles, Arbres


 
Voir David son chariot  la Grande Ourse Cassiopée
Chercher plus loin plus haut bien plus fort
Contempler les étoiles mars et la lune
 
 

Lune, Nuit, Lac, Rivière, Ciel, Nature

 
 
Pour toi la décrocher la servir en plateau
L'oiseau la Nébuleuse la brillante  solitaire
Sentir le noir du soir sur mes épaules frêles
Enfin j'aime chercher les mots griffonnés sur la page
Au crayon  à la plume
Trouver la rime aimable et le mot convenu
Exprimer l'invisible le visible perdus
Rejoindre la route aimée qui connaît le chemin
Qui trouvera son bout

Den

*****

 

mardi 29 octobre 2024

*Absence

 

 

 

 

Gouttes De Pluie, Nettoyer, Nature

 

Absence

 

 

Quelques gouttes de pluie ont frappé à la vitre


et j’ai soudain senti combien tu me manquais ;


Nous habitons pourtant la même ville


Sans pour ainsi dire nous voir jamais.


Ce matin j’ai l’impression que l’automne


débute avec de drôles d’idées :


pas de cigognes dans le ciel morne,


pas d’arcs-en-ciel après l’ondée.


Une phrase d’Héraclite, il me semble,


m’est revenue je ne sais trop comment :


«Les gens éveillés vivent ensemble ;


ceux qui dorment, séparément.»


En quel mauvais rêve avons-nous été engloutis


pour ne plus pouvoir nous réveiller ?


A la vitre ont frappé quelques gouttes de pluie


et j’ai soudain senti combien tu me manquais.

 

(Ismaïl Kadaré)




*******


Douce journée.
Je vous embrasse.

Den


******

dimanche 27 octobre 2024

*trois jours dans les Alpes 1/2

 

 

photos Faby


 

 

De l'hiver sur les sommets

A l'automne dans la forêt

 Sans alignement des saisons 

Délicatement posées sur l'horizon

 

 


 
 
 
 


 
 
 
 


 

 






 Le ciel s'enfuit sur la page
Et tu cours poudrer d'or les cheveux

 

 


Il est bien là l'après-été 

Le bel automne doré 

sur les arbres en balade dans la forêt

Parée de feuilles de champignons et regarder











Habillée de teintes de couleurs chaudes

Une  délicieuse automne








"C'est le vent qui mêle les battements d'ailes aux odeurs de la forêt

 et les robes légères aux frémissements des fleurs qui portent le parfum de la vie"


Michel Musolino

 

*****


Bonne fin d'après-midi.

Je vous embrasse.


Den







*******