de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *trois jours dans les Alpes 1/2

dimanche 27 octobre 2024

*trois jours dans les Alpes 1/2

photos Faby

De l'hiver sur les sommets

A l'automne dans la forêt

Sans alignement des saisons

Délicatement posées sur l'horizon

Le ciel s'enfuit sur la page

Et tu cours poudrer d'or les cheveux

Il est bien là l'après-été

Le bel automne doré

sur les arbres en balade dans la forêt

Parée de feuilles de champignons et regarder

Habillée de teintes de couleurs chaudes

Une délicieuse automne

"C'est le vent qui mêle les battements d'ailes aux odeurs de la forêt

et les robes légères aux frémissements des fleurs qui portent le parfum de la vie"

Michel Musolino

*****

Bonne fin d'après-midi.

Je vous embrasse.

Den

*******

8 commentaires:

Floralie28 octobre 2024 à 05:34
Une pure merveille ces photos que j'adore, car j'adore aussi la montagne ma chère Den, tes photos ou celle de Faby sont vraiment très très belles à voir :)
Belle journée, gros bisous
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Dédé28 octobre 2024 à 08:07
Coucou. C'est l'automne en bas mais l'hiver sur les sommets avec cette belle neige. J'aime bien ces contrastes de saison. Oui, les Alpes sont belles! :-) Bises alpines.
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Plumes d'Anges28 octobre 2024 à 10:04
Des sommets poudrés, déjà ! Le monde galope toujours plus vite... Lumineuse semaine Den. brigitte
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Marie28 octobre 2024 à 11:59
Entre l'or de l'automne et la blancheur des sommets le regard ne peut que s'émerveiller devant ces richesses que la nature nous offre...
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Den28 octobre 2024 à 13:55
Merci les Âmies Marie, brigitte, Dédé, Floralie pour vos mots d'or rencontré sur les sentiers de la forêt et de blancheur des cimes des Alpes.
Bien affectueusement.
Bel après-midi.
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anycolour28 octobre 2024 à 17:41
beau poème
par contre je préfère les espèces d'arbres feuillus , certaines zones montagneuses ne m attirent pas (quand il n y a que des résineux , en hiver ou en dégel)
je garde un bon souvenir au sommet de la cime de la bonette (alpes) , une vue panoramique dans un journée venteuse , entouré de cailloux brisés par le gel , une vrai déconnexion de nos espaces habituels et peuplés
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Rajani Rehana15 novembre 2024 à 17:42
Great blog
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard