Il s'envole malgré nous, comme s'efface parfois la désespérance, les mots sur la page jaunie...
et l'âme se découvre...
et pourtant..
Demain sera encore neuf, comme toujours.
Par-delà les mots, il dira la parole haute, traversera les portes, les
seuils, il dansera en silence sur la ramure des arbres, sur les nervures
des feuilles ; il découvrira le vert de la forêt, puis l'or automnal, l'écornure trouée, la
lézarde escaladée.... transportera les brèches, les
poudingues comme le glacier débaroule la vallée silencieuse, aplanit ses
contours et son fond et s'insinue dans sa partie la plus chaude, se
chargeant ainsi de ses débris éboulés.
Il accumulera, puis abandonnera..
Et au-delà de la page effeuillée par le vent, je marcherai encore,
confiante, pendant cet entre deux, cet entre-tant, entre chien et loup, .....on est presque fin septembre....
Den
Douce journée à vous.
Je vous embrasse.
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Une très jolie ode à l'automne qui est en effet une saison entre deux, entre chien et loup...
RépondreSupprimerMerci pour ce doux partage de mots, chère Den. Je t'embrasse.
Merci ma chère Françoise..
SupprimerBel après-midi ensOleillé ici.
Je t'embrasse.
Une jolie page d'automne où tes mots auréolent cette saison où la nature s'habille d'or sous les soieries grises du ciel
RépondreSupprimerL'automne s'habille petit à petit de ses tons or-angés et la page profite de ses couleurs chaudes.
SupprimerEn Provence le ciel est encoeur bleu dans la douceur des jours de fin septembre..
Bel après midi ma chère Marie.
Le temps emporte tout, les parfums d'ambre, d'humus, les feuilles roussies par le vent moqueur qui pique déjà le bord des lèvres, la rondeur des joues.
RépondreSupprimerQue l'automne est beau habillé de tes mots.
Merci mon cher letienne,
SupprimerAvec tes mots parfumés à l'haut tonne débutant..
L'air s'anoblit et l'autan par ici ne vente....
Pourtant
Les bourrasques de la nouvelle saison à l'air dénudant
N'ont laissé que l'andante.....
bel après-midi.