de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *bonne fête aux mamies !

dimanche 2 mars 2025

*bonne fête aux mamies !

Dire l'infini heureux en ce jour particulier

Offrir cette fleur en rime alambiquée

Dans son ecrin

Ce trésor blotti dans son décor serein

Et mon âme

Dans l'or-ange jaune bleuté de l'effet-mère

De l'oiseau des îles

La fleur du Paradis

Au parfum vivant

Imbibé de beautés éveillées

Den

Doux dimanche.

Je vous en brasse fleurie

7 commentaires:

Dominique2 mars 2025 à 18:01
c'est gentil de penser à nous les mamies même si en ce moment le coeur n'y est pas vraiment, entre Israël et l'Ukraine mon moral n'est pas au beau fixe
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Den3 mars 2025 à 14:24
Se retrouver en famille, pour ne pas oublier le passé, le présent, n'empêche pas de conserver les yeux grands ouverts sur le monde en débandade et d'apprécier ce qui nous reste à vivre.Ensemble.
Merci Dominique pour tes mots.
Douce semaine à toi.
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Plumes d'Anges3 mars 2025 à 15:40
Restons uni(e)s dans l'amour et dans la paix des cœurs, merci pour ces oiseaux qui y chantent, je les entends... Bises du lundi. brigitte
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letienne3 mars 2025 à 22:25
De magnifiques oiseaux qui heureusement ne s'envolent jamais.
Ravissement des yeux.
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Den4 mars 2025 à 08:55
Merci letienne, brigitte et Dominique.
Ces oiseaux sont resplendissants en effet.
douce journée à chacun, chacune d'entre vous.
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Marie Gillet Bonheur du Jour4 mars 2025 à 15:10
Ces oiseaux de paradis sont magnifiques !
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard