lundi 27 mai 2013

*Il y a toujours ce qui deviendra la vie que nous menons.....



"Il y a toujours ce qui deviendra la vie que nous menons, et la vie qui l'accompagne, la vie parallèle, qui n'est en fait  jamais advenue, que nous vivons dans notre esprit. 
Nous les appelons nos vies non vécues, parce que quelque part nous croyons qu'elles nous étaient ouvertes,
mais pour certaines raisons, et nous pourrions passer une grande part de notre vie vécue à essayer de découvrir et d'exprimer ces raisons, elles n'étaient pas possibles.
Et ce qui n'était pas possible devient alors aussi, très simplement, l'histoire de nos vies.
Nous ne pouvons imaginer nos vies sans les vies non vécues qu'elles contiennent.
Et ainsi, nos vies sont aussi définies par une perte, mais la perte de ce qui aurait pu avoir lieu, par la perte, en d'autres termes, de ce dont nous n'avons jamais fait  l'expérience".


 Adam Phillips
La meilleure des vies. (Missing out. In praise of the unlived life)

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 25 mai 2013

"L'empreinte du danger"


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8 commentaires:

  1. Tant de vies habitent en nous ...
    Une petite pour la route ? Celle que nous menons de fait mais d'autres voies sont là, toutes à l'inter rieur, dans le secret de nous, dans le mi temps du lu de notre rêve ...

    Merci pour tes émissions France Inter, ma chère Denise, chaque fois, elles m'apportent un bel éclairage sur tel ou tel point de nos vies, et j'aime ! avec tes choix de couleurs ...

    Revisiter chaque fois, une des routes possibles de nos mille et une vies ! Faire le tour en corps en encore de nos jardins d'aimer, mais c'est à l'infini ! ;)

    Je t'embrasse, sur le chemin de l'ave ...

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    1. Dans l'infiniment plus que tout multiplié au-delà de notre vie du jour, d'autres cris dans l'extraordinaire du temps plus secret révèlent notre soi inter rieur ressourcé en substance qui pense...
      et sur l'appui curieux du Grand Découvreur, Jean-Claude Ameisen réitère et illumine les chemins escarpés de nos existences teintées vives, teintées grises.. nous insufflant la Connaissance, et nous amène ainsi encore plus sur les questionnements de "l'ave.."
      bisous éclairés ma chère Veronica !
      Den

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  2. Merci Den pour ton haïku tout doux ! Je reviens plus tard, lire tranquillement et je file chez le coiffeur :-)

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  3. bisous Fifi.. bon coiffeur.. et à plus tard..
    Den

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  4. Paradoxe de nos vies d'être définies par ce que nous n'avons pas vécu, pas pu vivre, pas choisi de vivre..."parce que quelque part nous croyons qu'elles nous étaient ouvertes" ces parts non vécues, que nous aurions pu choisir autre chose ? Ce serait faire fi de tout ce qui nous a déterminé, de cette grande part de non-liberté qui s'impose à nos vies. Après tout, je crois que nous choisissons peu, surtout au départ. Après nos prises de conscience, si nous avons l'occasion de les faire, nous permettent de choisir un peu plus sur les routes qui restent à vivre.
    L'acception de nos choix et de nos non-choix est peut être un grand pas vers la sérénité.
    Bisous Den !
    Mes cheveux ont 2 cm de moins, je me sens plus légère.
    :-)

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    1. ....Toutes ces vies restées latentes, cachées dans le champ des possibles, dans l'infinitude du temps multiplié, en dedans.. toutes "sur les routes qui restent à vivre" se rajoutent à la vie, de fait, formant un tout cohérent, en chemin imaginable.. en espoir serein... en choix accepté.

      Merci ma chère Fifi.. bonne soirée.. la tête plus légère, n'est-ce-pas ?
      Je t'embrasse.
      Den

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  5. Je suis assez d'accord avec Fifi, je crois que nous choisissons peu au départ ... Les choses s'imposent à nous ou bien nous n'y pensons pas, en mûrissant, vieillissant, on prend conscience des chemins, ceux parcourus, ceux qui restent à parcourir, lesquels, si possible, prendre, ce recul est plus sage mais la vie nous rattrape aussi, et son mouvement. Là où l'on croyait une fenêtre "ouverte pour nous", peut-être nous trompions-nous, ne pas rester sur la carreau à regretter ou autre, s'accorder avec le chemin présent, le laisser faire, lui faire confiance ...

    Je t'embrasse.

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  6. ....Jadis les choix étaient imposés, le plus souvent par la famille, le milieu d'évolution, en fonction des hasards, des rencontres.. à présent l'écoute est différente,... elle est prise en compte.. là où on est..qui on est... et ce qu'il reste à accomplir, les possibles, constituent ce que nous sommes, ou que nous aurions pu être.. ce qu'il reste à découvrir du chemin,... croire surtout en demain.. en l'espérance ferme..

    Bisous, Veronica.
    Belle soirée.

    ***

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Par Den :
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