La route d'Albin sinue encore et grimpe.
A travers la vaste forêt elle l'a conduit jusqu'à l'ancien moulin à aube... Là, on enjambe les eaux de la rivière glacée aux rives boisées.
Plus haut encore, elle grimpe entre les parois abruptes et rocheuses d'une autre forêt taillée pour lui livrer passage. Une autre.
Par cette ouverture un vent au parfum de printemps vient à la rencontre de l'étranger qui ose jusque là porter ses pas.
De l'autre côté, c'est l'adret, et il se trouvera subitement plongé dans une lumière nacrée, étonnamment distillée par la voûte que forment les fleurs de milliers d'arbustes différents, ceux-là même qu'Albin découvre depuis les hauteurs de sa forêt natale, à ciel ouvert ;
ébloui par tant de beautés, bercé par une nuée d'insectes qu'attire cette floraison précoce, Albin s'assoupit avant d'arriver à l'école...
Den
Tout absolument tout ce que j' aime..!
RépondreSupprimerComme un chasseur à l' affût de la beauté , j' ai écouté la musique de la rivière ...salué les gentianes au bleu si lumineux...j' ai aimé marcher sur les sentiers d' Albin..:-))
Ici le vent a un parfum d' hiver...:-(
De tout coeur je t' embrasse
J'ai écouté moi aussi le bruit de l'eau de la rivière qui descend de sa montagne, j'ai respiré l'odeur des gentianes aux teintes profondes, des fleurettes roses, jaunes.. ainsi que le vent dans les branchages...j'ai suivi les pas d'Albin, en reconnaissance... toutes ces beautés !
SupprimerLa Provence avait revêtu ses habits d'été aujourd'hui ; le ciel s'est chargé de nuages, et deux jours de pluie vont très certainement suivre.. comme c'est prévu par la météo.. faudra s'y faire !
Je t'embrasse ma chère Mathilde.
Den